Espèce

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Fiche descriptive

Taille/poids

Longueur totale pouvant atteindre 59 cm (femelle) et 75 cm (mâle). Poids : jusqu’à 345 g.

Diagnose

Le plus grand des lézards français se distingue aussi par une couleur de fond vert vif, avec un semis d’écailles jaunes et noires sur le dos. Les flancs sont marqués par deux à trois rangées de grosses taches bleues. Les juvéniles sont assez différents, mais tout aussi caractéristiques, avec un dos ornées d’ocelles blancs largement ourlés de noir. 

Détermination

Simple.

Espèces proches

Il ressemble superficiellement au Lézard à deux raies Lacerta bilineata, qui est plus petit, et ne porte jamais d’ocelles bleus.

Période d’observation

Il est d’actif de mars à novembre, et particulièrement en mai et juin. Lors des journées les plus chaudes, il présente une phase inactive en milieu de journée.

Biologie – éthologie

La ponte a lieu en début d’été, et comprend en moyenne 15 œufs déposés dans un petit trou creusé dans le sol par la femelle. L’éclosion a lieu au bout de 2 à 3 mois. L’espérance de vie est de 5 à 6 années, avec un maximum de 10 à 11 ans dans la nature. Il se nourrit majoritairement d’insectes, et surtout de coléoptère, mais aussi d’arachnides et de mollusques et parfois de petits fruits ou d’inflorescences.  Les densités de population sont assez variables, mais relativement faibles, avec souvent entre 1 et 2 individus par hectare.

Biogéographie et écologie

C’est un endémique franco-ibérique avec quelques populations jusque dans l’est de l’Italie. En France, il est présent dans tous les départements méditerranéens, sur le littoral atlantique en remontant jusqu’à l’ile d’Oléron et de manière plus sporadique entre ces deux noyaux de population. Il apprécie les paysages secs méditerranéens, et évite les forêts fermées et les zones d’agriculture intensive. Il peut ainsi être rencontré dans les garrigues et maquis, les steppes, les crêtes ventées, les coteaux calcaires, et les milieux dunaires, jusqu’à 1550 mètres d’altitude.

Sources
Lescure J. & Massary de J.-C. (coords). 2012. Atlas des amphibiens et reptiles de France. Biotope, Mèze ; Muséum national d’Histoire naturelle, Paris. 272 pages.
Muratet J. 2015. Identifier les reptiles de France métropolitaine. Ed. Ecodiv, France. 530 pages.
SHF. 2021. Plan national d’action 2020-2029 en faveur du Lézard ocellé Timon lepidus. Ministère de la transition écologique. 126 pages.
Vacher J.-P. & Geniez M. (coord.). 2010. Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (collection Parthénope) ; Muséum national d’Histoire naturelle, Paris. 544 pages. 

Olivier Delzons(PatriNat (OFB-MNHN-CNRS-IRD)), 2022

Fiches descriptives

ROGEONR. & SORDELLO R. (2012). Synthèse bibliographique sur les traits de vie du Lézard ocellé (Timon lepidus (Daudin, 1802)) relatifs à ses déplacements et à ses besoins de continuités écologiques. Service du patrimoine naturel du Muséum national d’Histoire naturelle. Paris. 10 pages.

Domaines et territoires