20-40 cm de haut.

Plante vivace (Géophyte) glabre, à bulbes arrondis d’où partent de 4 à 10 feuilles dont les basales, souvent marcescentes, sont lancéolées étroites, dressées, verdâtres, un peu carénées (pliées en gouttière). Les feuilles de la tige sont plus graminiformes, engainantes, semblables à des bractées en ce qui concerne les supérieures. La tige est droite, assez grêle, cylindrique, cannelée sous l’inflorescence. Cette dernière est un épi allongé, dense et très florifère, doté de bractées vert-argenté. Les fleurs, à odeur agréable, anisée ou vanillée, sont caractérisées par un périanthe en casque assez aigu et une couleur tirant sur le magenta. Le labelle, peu rabattu, possède un lobe médian la plupart du temps nettement plus long que les latéraux. Les trois lobes sont de couleur vert-olive et la macule centrale est variable, constituée de tâches confluentes d’un rouge-magenta plus ou moins foncé. L’éperon, blanchâtre, est aussi long que l’ovaire.

Assez simple.

L’Orchis à odeur de vanille s’identifie assez aisément. Néanmoins, une confusion est possible avec l’Orchis punaise (Anacamptis coriophora (L.) R.M.Bateman, Pridgeon & M.W.Chase) du fait de la variabilité significative de la couleur des fleurs du premier en particulier.

L’espèce printanière, fleurit de fin avril à juin.

L’Orchis à odeur de vanille est une plante de pleine lumière, se rencontrant jusqu’à 1200 m d’altitude, sur substrat calcaire sec à aride, limoneux ou sableux. En contexte de prairies et de pelouses maigres avec zones pierreuses, arrière-dunes du littoral, bois clairs, garrigues et friches.

Aire méditerranéenne plus méridionale que celle de l’Orchis punaise, en expansion vers des latitudes plus hautes. Des précisions demandent toutefois à être apportées car les deux espèces font fréquemment l’objet de confusions.

Sources
Bournerias, M., Prat, D. & al. (collectif de la Société Française d’Orchidophilie). 2005. Les orchidées de France, Belgique et du Luxembourg. Seconde édition. Biotope – Collection Parthénope, Mèze (Hérault) : 504 p.
Tison, J.-M., De Foucault, B. (coords). 2014. Flora Gallica - Flore complète de la France. Biotope Éditions, Mèze : xx + 1196 p.