FR5412012 - Bonne Anse, marais de Bréjat et de Saint Augustin

Site de la directive "Oiseaux"

Base de référence : Décembre 2023.

Identification du site

Type : A (ZPS)

Code du site : FR5412012

Compilation : 30/06/2000

Mise à jour : 10/10/2019

Appelation du site : Bonne Anse, marais de Bréjat et de Saint Augustin

Dates de désignation / classement :

  • ZPS : Premier arrêté : 06/07/2004
  • ZPS : Dernier arrêté : 14/07/2021
Texte de référence
Arrêté de création du 14 juillet 2021 portant décision du site Natura 2000 Bonne Anse, marais de Bréjat et de Saint Augustin (zone de protection spéciale)

Localisation du site
Coordonnées du centre (WGS 84) :
  • Longitude : -1,10934 (W 1�06'33'')
  • Latitude : 45,70192 (N 45�42'06'')
Superficie : 3 323,27 ha.
Pourcentage de superficie marine : 0 %
Altitude :
  • Min : 0 m.
  • Max : 12 m.
  • Moyenne : 1 m.
Régions biogéographiques :
Atlantique : 100%

REGION : NOUVELLE-AQUITAINE
DEPARTEMENT : Charente-Maritime (100%)
COMMUNES : Arvert, Breuillet, Chaillevette, Mathes, Saint-Augustin, Saint-Palais-sur-Mer, Tremblade, Étaules.

Carte de localisation

Description du site

Caractère général du site

Classes d'habitats Couverture
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées 30%
Rivières et Estuaires soumis à la marée, Vasières et bancs de sable, Lagunes (incluant les bassins de production de sel) 20%
Autres terres arables 15%
Dunes, Plages de sables, Machair 13%
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, 9%
Pelouses sèches, Steppes 4%
Marais salants, Prés salés, Steppes salées 4%
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) 3%
Forêts mixtes 2%

Autres caractéristiques du site

Ensemble de zones humides littorales, incluant :
- Une vasière tidale partiellement fermée par une flèche sableuse (baie de Bonne-Anse), présentant des séquences complètes depuis les habitats de slikke, schorre, plages et dunes jusqu'aux dunes boisées à Chêne vert et Pin maritime ;
- trois ensembles de marais doux arrière-littoraux (marais de Bréjat, La Tremblade, et Saint-Augustin/Arvert), dominés par des habitats prairiaux et palustres, et présentant notamment des zones tourbeuses (bas marais alcalins, tourbières basses alcalines).

Qualité et importance

Les données ornithologiques récoltées entre 1998 et 2010 font état d'au moins 231 espèces d'oiseaux observées sur la ZPS (dont certaines occasionnelles très rares en France : Gobemouche nain, Faucon d'Eléonore,...) 
Parmi elles, 86 espèces se reproduisent au sein de la ZPS, et 21 nichent à proximité hors périmètre, mais s'y alimentent régulièrement. Les 124 espèces restantes concernent l'avifaune présente uniquement lors des haltes migratoires et/ou hivernales. Ces indications conduisent à considérer le site comme présentant un intéret ornithologique variant au fil des saisons :
 - intérêt en période de nidification de l'avifaune (avril à juin principalement)
 - intérêt en période de migration et d'hivernage (période essentiellement comprise entre aout et mai).

57 espèces sont inscrites à l'annexe I de la directive oiseaux. Parmi les plus remarquables, citons l'Avocette élégante, le Busard des roseaux, la cigogne blanche, le Circaète Jean-le-Blanc, le Faucon pèlerin, la Gorge Bleue à miroir, le Pipit rousseline, la Sterne caugek, ... 

Vulnérabilité

Le site est soumis à une pression humaine estivale très importante. Si les dunes et la forêt résistent relativement bien à ces pressions, d'autres habitats sont en voie de dégradation avancée. C'est le cas, par exemple, des remarquables bas-marais arrière-dunaires présents autrefois en arrière de la Baie de Bonne Anse et dont l'intérêt biologique a été ruiné par l'invasion d'une xénophyte (Baccharis halimifolia). Très classiquement, les zones de marais doux dépendent étroitement des activités agricoles et de ses mutations passées ou en cours : diminution de l'élevage, retournement des prairies et mises en culture, intensification des pratiques, ou à l'inverse déprise agricole,... Par ailleurs, les secteurs de marais adjacents aux zones habitées sont sujets à une forte pression immobilière liée à l'économie touristique, avec déjà d'importantes surfaces de zones humides remblayées et artificialisées.