Citation de cette fiche : Corti R., Pascal M. & Vigne J.-D., 2003. Le Chamois : Rupicapra rupicapra (Linné, 1758). Pages 304-308, in : Évolution holocène de la faune de Vertébrés de France : invasions et disparitions (M.Pascal, O. Lorvelec, J.-D. Vigne, P. Keith & P. Clergeau, coordonnateurs), Institut National de la Recherche Agronomique, Centre National de la Recherche Scientifique, Muséum National d'Histoire Naturelle (381 pages). Rapport au Ministère de l'Écologie et du Développement Durable (Direction de la Nature et des Paysages), Paris, France. Version définitive du 10 juillet 2003.
Le Chamois
Les dix formes géographiques actuelles du genre Rupicapra, initialement élevées au rang de sous-espèces, sont maintenant regroupées en deux espèces (Nascetti et al., 1985) : R. rupicapra (Linné, 1758), appelé Chamois dans les Alpes françaises, et R. pyrenaica Bonaparte, 1845, appelée Izard dans les Pyrénées françaises et confinée actuellement au nord-ouest de l'Espagne, aux Pyrénées et aux Apennins (Wilson & Reeder, 1993 ; Pedrotti & Lovary, 1999).
L'aire de répartition actuelle de R. rupicapra, qui sera désigné ici sous le nom vernaculaire de Chamois, couvre les régions montagneuses comprises depuis les Alpes françaises jusqu'au Caucase et à la Turquie. L'espèce a été introduite en Nouvelle-Zélande et en Argentine.

Venus probablement d'Asie (Lovari & Scala, 1980 ; Masini & Lovari, 1988), les premiers Rupicapra ont atteint le sud-ouest de l'Europe à la fin de la glaciation de Mindel, il y a 400 000 à 350 000 ans, comme en témoignent les vestiges découverts à la Caune de l'Arago près de Tautavel dans les Pyrénées-Orientales (Crégut & Guérin, 1979). C'est encore dans les Pyrénées (Grotte de Nestier dans les Hautes-Pyrénées : Clot & Marsan, 1986 ; Grotte de la Niche dans la Haute-Garonne : Tavoso et al., 1990, in Crégut-Bonnoure, 1991), mais aussi en Provence (Grotte des Cèdres dans le Var : Defleur et al., 1989) qu'ont été mis à jour des fossiles contemporains de la glaciation du Riss, il y a 350 000 à 120 000 ans. Les seuls vestiges connus de l'interglaciaire Riss-Würm, il y a 120 000 à 80 000 ans, proviennent de Suisse (Grotte de Cotencher : Dubois & Stehlin, 1933), localisation stricte dans l'état actuel des connaissances et témoignant, selon Masini & Lovari (1988), d'un premier retrait du genre Rupicapra sur les reliefs les plus hauts à l'occasion du réchauffement climatique enregistré à cette époque.

Quoique géographiquement isolées, les sous-espèces pyrénéo-cantabriques et apennine appartiennent à la même espèce (pyrenaica). Ce fait a conduit Lovari & Scala (1980) à proposer l'histoire évolutive suivante : les Rupicapra qui ont colonisé l'Europe de l'Ouest au début de la glaciation du Riss, appartenaient déjà au taxon pyrenaica. Lors de la glaciation du Würm, un autre groupe de Rupicapra, ayant évolué jusque-là plus à l'est ou au nord-est, a colonisé à son tour l'aire occupée par pyrenaica et a absorbé ces derniers pour donner naissance au taxon rupicapra. Cette extension n'aurait que marginalement atteint les Pyrénées et les Apennins dont les populations auraient conservé l'essentiel de leurs caractères ancestraux. L'absence de recouvrement de la distribution géographique des restes fossiles des deux taxons (Masini & Lovari, 1988) accrédite cette hypothèse. La découverte récente, en Provence, de fossiles rissiens de R. rupicapra (Defleur et al., 1989), ne la remet pas en cause mais recule simplement dans le temps l'arrivée de R. rupicapra en Europe de l'Ouest, en simultanéité avec Capra ibex, le Bouquetin des Alpes (Crégut-Bonnoure, 1991).

Pendant la première moitié de la glaciation würmienne, il y a 80 000 à 40 000 ans, la provenance des restes de Rupicapra se diversifie : Aquitaine, Vosges et Forêt-Noire (Couturier, 1938) ; Ligurie, Alpes de Vénétie et Apennins (Masini, 1985). Au cours de la seconde moitié du Würm (40 000 à 18 000 ans avant J.-C.), les restes fossiles de plus en plus fréquents témoignent de la colonisation de zones de basse altitude et de sites escarpés des marges de la totalité des grandes chaînes de montagnes de l'Europe, à l'exception de celles des Balkans et de l'Asie mineure, celle du Caucase n'ayant à ce jour fourni que quelques vestiges Holocènes (Vereschagin, 1967 in Masini & Lovari, 1988).

En France, à l'extrême fin du Tardiglaciaire, la présence du Chamois est encore attestée en Dordogne et sur les contreforts méridionaux des Cévennes. À partir du 6ème millénaire avant J.-C., date d'introduction en France du Mouton domestique (issu de Ovis orientalis, le Mouflon d'Orient), il est difficile de suivre la régression de l'aire de répartition du Chamois à travers les sites archéologiques car ses restes squelettiques sont souvent impossibles à distinguer de ceux du Mouton domestique (Fernandez, 2001). Sa présence est néanmoins attestée tout au long du Mésolithique et du Néolithique en Provence, dans le massif alpin, les Pyrénées (PTH, 1998 ; Crégut-Bonnoure, 2002) et le Jura (Fernandez, 2001).
Les mentions anciennes de persistance du Chamois dans le Jura jusqu'au début de l'ère chrétienne (Quartier, 1964 in Salzmann, 1975), n'ont pas trouvé de confirmation dans les travaux archéozoologiques récents, et les assertions suivant lesquelles il aurait recolonisé le sud des Vosges vers le 13ème, vraisemblablement depuis les Alpes via le Jura suisse, pour s'éteindre à nouveau au 15ème siècle, seraient aussi à vérifier (Gérard, 1871, in Labarrière & Boillot, 1980).

L'évolution des effectifs et de l'aire de répartition de la population alpine au cours des derniers siècles n'est que peu ou pas documentée (Couturier, 1938 ; Orsini, 1996). Au début du 19ème siècle, époque du peuplement humain maximum des Alpes, le Chamois est supposé confiné aux plus hauts reliefs en raison de l'emprise des activités agro-sylvo-pastorales. Ses effectifs auraient substantiellement augmenté pendant le premier conflit mondial pour s'effondrer rapidement par la suite. Une forme endémique du massif de la Chartreuse parfois élevée au rang de sous-espèce, cartusiana, est menacée d'extinction. Elle n'est actuellement représentée que par environ 150 individus (Pedrotti & Lovary, 1999). À la fin des années 1930 (Couturier, 1938), comme en 1964, le Chamois n'est reconnu présent que dans les 7 départements alpins (Couturier, 1964). En 1988, 32 400 sujets (± 8 %) se partageaient 1230 000 ha répartis sur l'ensemble des départements de la chaîne alpine, le Var et le Vaucluse (Corti, 1995). En 1994, l'aire de répartition s'était encore accrue de 265 000 ha et l'on estimait à 55 500 têtes (± 6 %) l'effectif total présent dans les Alpes (Corti, 1997). Cette forte dynamique démographique est attribuée à la création d'un réseau important de réserves et de parcs nationaux, à l'application de nouvelles règles de gestion cynégétique et à une évolution favorable du milieu naturel, conséquence de l'importante déprise agricole qui s'est opérée dans les Alpes à partir de la seconde moitié du 19ème siècle.

Les premières observations contemporaines du Chamois dans le Jura datent de 1860 pour la Suisse (Salzmann, 1975), et de 1897 pour la France (Couturier, 1938). Ces sujets proviendraient des Alpes suisses, bien que Bichet (1977) n'exclut pas une origine autochtone. En 1950, la colonie du Mont d'Or, qui compte alors une vingtaine de têtes, était la seule de la chaîne. Entre 1950 et 1962, les autorités helvétiques relâchèrent 84 chamois provenant des Alpes dans 5 cantons jurassiens (Salzmann, 1975). Le développement de la population du Mont d'Or et des nouvelles colonies suisses aboutit à une extension rapide de l'espèce sur l'ensemble du massif. L'effectif des populations françaises présentes dans le Doubs, l'Ain et le Jura a été évalué à 730 individus (± 30 %) en 1977 (ONC, 1978), 1400 (± 15 %) en 1988 (Corti, 1995) et 2330 (± 9 %) en 1994 (Corti, 1997). Cette dernière année, 45 populations se partageaient une aire de 154 700 ha, 30 % plus importante qu'en 1988.

Le peuplement actuel de Chamois du massif vosgien a eu pour fondateurs 11 sujets provenant de la Forêt-Noire et lâchés en 1956 sur la commune de Ranspach, dans le Haut- Rhin, 2 mâles provenant de la Réserve Nationale de Chasse des Bauges et lâchés sur la même commune en 1959, et 3 mâles de même provenance, lâchés sur les pentes du Rainkopf en 1970 (Labarrière & Quiquerez, 1986). En 1994, 4 populations représentant un effectif estimé à 880 individus (± 10 %) occupaient 40 300 ha répartis dans les Vosges, le Haut-Rhin et la Haute-Saône (Corti, 1997).

Le peuplement actuel de Chamois du Massif Central a eu pour fondateurs 45 individus originaires de la Réserve Nationale de Chasse du Markstein et libérés entre 1978 et 1979 sur les pentes du Puy Mary dans le Cantal (Lartiges, 1979). Dix ans plus tard, la population comptait 200 à 250 sujets répartis sur 21 780 ha (Corti, 1995). À la même époque, trois individus émigrèrent du Puy Mary et fondèrent une nouvelle colonie dans le massif du Sancy (Puy-de-Dôme). En 1994, l'aire de répartition du Chamois dans le Massif Central était estimée à 27 800 ha et l'effectif de ses populations entre 380 et 450 têtes (Corti, 1997).

Autochtone de France continentale, le Chamois était présent au début de l'Holocène dans le Jura, les Alpes, les marges du Massif Central, la Provence et les Pyrénées. À l'aube de l'ère chrétienne, il aurait disparu de l'ensemble de ces régions, excepté le massif alpin. Il a reconquis spontanément le Jura et a été introduit dans la seconde moitié du 20ème siècle dans les Vosges et le Massif Central. C'est son actuelle naturalisation dans cette dernière entité biogéographique où il n'était que peu ou pas présent au début de l'Holocène qui nous conduit à retenir cette espèce au nombre de celles ayant envahis une partie du territoire de la France au cours de l'Holocène.

L'impact du Chamois sur le fonctionnement de ses écosystèmes d'accueil est peu documenté. Quelques études ont été consacrées aux dégâts d'abroutissement causés aux essences forestières par le Chamois (Albignac & Boillot, 1984 ; Giard, 1984 ; Jeannerod, 1986) et l'Isard (Berducou, 1974), espèces à la répartition spatio-temporelle et au comportement alimentaire similaires. Elles révèlent qu'ils ne se produisent qu'en hivers, période de restriction alimentaire, et sont localisés aux seules “stations-refuges” (Berducou, 1982 ; Couteron, 1988). Les deux espèces sont réputées jouer un rôle dans la prévention des avalanches car elles sont les seules actuellement susceptibles d'exploiter certaines pentes ou couloirs herbeux favorables à leur déclenchement (Berducou, 1972).
L'analyse parasitologique de 236 tractus digestifs et de 262 systèmes pulmonaires de sujets en provenance de 4 populations alpines a permis à Durand & Gauthier (1996) d'établir que le Chamois héberge 53 espèces endoparasitaires sur l'ensemble des sites inventoriés. Ils soulignent le risque de contamination des populations de Chamois par les troupeaux d'Ongulés domestiques en estives et celui de contamination de populations autochtones de Chamois lors de translocations de sujets de l'espèce.

Le Chamois est classé espèce gibier par la législation française. Depuis 1989, le tir de l'espèce est soumis à la réglementation d'un plan de chasse sur l'ensemble du territoire national.

Ressources
Experts
Fiche rédigée par Robert CORTI

Michel PASCAL
Insitut National de la Recherche Agronomique
Campus de Beaulieu - Avenue du Général Leclerc
35042 Rennes Cedex

Jean-Denis VIGNE
Muséum national d'Histoire naturelle
Anatomie Comparée
55 rue Buffon
75005 Paris
Bibliographie

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