Citation de cette fiche : Stahl P., Pascal M., Vigne J.-D. & Lorvelec O., 2003. Le Chat marron (le Chat sauvage) : Felis silvestris Schreber, 1775. Pages 273-278, in : Évolution holocène de la faune de Vertébrés de France : invasions et disparitions (M.Pascal, O. Lorvelec, J.-D. Vigne, P. Keith & P. Clergeau, coordonnateurs), Institut National de la Recherche Agronomique, Centre National de la Recherche Scientifique, Muséum National d'Histoire Naturelle (381 pages). Rapport au Ministère de l'Écologie et du Développement Durable (Direction de la Nature et des Paysages), Paris, France. Version définitive du 10 juillet 2003.
Le Chat marron (le Chat sauvage)
Selon Wilson & Reeder (1993) et Lentacker & de Cupere (1994), les aires initiales de répartition des 3 sous-espèces actuellement regroupées au sein de l'espèce Felis silvestris, le Chat sauvage, sont respectivement, l'Afrique (hors zones forestières intertropicales et grands déserts) et la péninsule arabique pour le Chat ganté (F. s. libyca), le Proche et le Moyen Orient jusqu'à la frontière indienne pour le Chat orné (F. s. ornata), et la partie ouest de l'Asie depuis l'Iran, et l'Europe jusqu'au nord de la péninsule ibérique et l'Ecosse, pour le Chat forestier (F. s. silvestris).

Entre les aires géographiques qui hébergent les formes typiques des trois sous-espèces citées se trouvent des populations aux morphotypes intermédiaires, phénomène qui affaiblit la valeur taxonomique de ce découpage et suggère plutôt l'existence d'un gradient morphologique entre les populations d'Europe de l'Ouest, celles du Proche-Orient et celles de l'Afrique nord occidentale.

En France continentale, le Chat sauvage (Felis silvestris) est autochtone, présent dans les assemblages ostéo-archéologiques dès le Tardiglaciaire du sud du pays, assez fréquent dans toutes les régions durant tout l'Holocène (Vigne et al., 1999 ; PTH, 1998) et consommé durant le Néolithique dans la région méditerranéenne (Helmer, 1979). Il est actuellement absent de l'ensemble des îles françaises, comme il l'a probablement été pendant tout l'Holocène.

La thèse de la première domestication du Chat par les égyptiens entre 3000 et 1600 avant J.-C. a longtemps prévalu (Kratochvil & Kratochvil, 1976 ; Serpell, 1988 ; Kitchener, 1991 ; Lentacker & de Cupere, 1994). Cet événement égyptien n'est pas remis en cause, mais il est maintenant certain qu'il n'est pas le plus ancien, et qu'il représente plutôt l'expression dérivée de phénomènes intervenus antérieurement dans des régions plus septentrionales de la Méditerranée orientale. En effet, plus de 4000 ans avant sa domestication présumée en Egypte, le Chat a été introduit sur l'île de Chypre où il n'avait pas d'ancêtres sauvages, et sous une forme que Davis, dès 1989, soupçonnait déjà domestiquée. La date de cette introduction a été récemment précisée et se situerait entre 7300 et 7200 ans avant J.-C. (Vigne et al., 2000). Par ailleurs, elle concerne bien des sujets effectivement domestiqués, voire de compagnie, dont le statut se précise au fil de nombreux travaux archéologiques en cours (Vigne, sous presse). Cela suggère l'hypothèse que le Chat fut domestiqué pour la première fois en Anatolie orientale d'où sont issues les cultures chypriotes, avant la seconde moitié du 8ème millénaire avant J.-C. et à partir de populations anatoliennes de chats ornés (F. s. ornata).

En France continentale, les formes domestiques du Chat ne font leur apparition, discrète, qu'à l'Âge du Fer (Lepetz & Yvinec, 2002), époque pendant laquelle elles sont aussi attestées pour la première fois sur les Îles Britanniques (Grant, 1984). Elles demeurent très rares durant le début de l'Antiquité, se rencontrent plus fréquemment à partir des 4ème et 5ème siècles après J.-C. (Lepetz, 1996), époque supposée de l'apparition des premières populations de chats harets, et deviennent plus abondantes durant le Moyen Âge.

En Corse, où il n'y a pas de félidés sauvages autochtones, les plus anciens témoignages archéologiques de la présence du Chat, introduit sous sa forme domestique, datent du 13ème siècle (Cucchi, 2000), voire du 12ème (Cucchi, rapport inédit). Cependant, compte tenu des particularités morphologiques du Chat haret actuel de Corse (Arrighi & Salotti, 1988 ; Vigne, 1988), on peut avancer que, comme sur d'autres îles de Méditerranée occidentale (Sardaigne, Majorque), il dérive d'un marronnage ancien qui pourrait se situer aux alentours du début de l'Antiquité classique compte tenu du contexte historique (Vigne, 1988, 1999). Son impact sur la faune corse à l'époque de son introduction, qui remonterait à plus de 2000 ans, n'est pas connu.

Si l'aire de répartition du Chat haret en France n'est pas spécifiquement documentée, l'espèce y est réputée présente sur l'ensemble du territoire, îles comprises.

L'éventualité de l'hybridation entre le Chat domestique et la forme européenne du Chat sauvage, a été fréquemment évoquée (Stahl & Artois, 1994 ; Daniels et al., 2001). Elle est difficile à démontrer ou à réfuter en raison de l'apparente absence de populations européennes actuelles de chats sauvages qui auraient été maintenues sans contact avec la forme domestique depuis l'arrivée de cette dernière (Beaumont et al., 2001).
Cependant, des travaux récents suggèrent que des individus présentant des caractéristiques génétiques différentes de celles du Chat domestique subsistent au sein de populations de Chats sauvages d'Écosse (Beaumont et al., 2001) et que l'introgression d'allèles domestiques au sein de population de chats sauvages d'Italie est limitée (Randi et al., 2001).

En 1986, Legay estime l'effectif de la population mondiale du Chat domestique à 400 millions d'individus, et, l'enquête FACCO-SOFRES 2000, évalue celle de France à 9 millions d'individus, effectif en progression d'environ 300 000 sujets par an entre 1998 et 2000. Cinquante-trois pour cent de cet effectif seraient concentrés dans des agglomérations de moins de 20 000 habitants, 37.4 % de ces agglomérations étant situés en milieu rural. Ces statistiques concernent les deux formes de populations distinguées par Péricard (1985) : les populations de chats familiers dont l'Homme assure l'alimentation et contrôle les déplacements et la reproduction, et les populations de chats harets ou marrons, largement affranchies de l'Homme pour leur alimentation, et indépendantes pour la réalisation de leurs fonctions de déplacement et de reproduction. Cette dichotomie, justifiée au plan de l'Histoire Naturelle et du fonctionnement des populations, n'est cependant guère applicable en raison de la difficulté d'assigner un animal donné à l'une ou l'autre de ces catégories. En Europe, des études locales suggèrent que les densités de chats marrons d'agroécosystèmes varient de moins de 5 individus/km² pour des populations n'entretenant aucun contact avec l'Homme (Liberg 1980 ; Genovesi et al., 1995), à 50 individus/km² pour des populations de zones rurales à l'habitat humain dispersé (Coleman & Temple, 1993). À titre de comparaison, des populations probablement composées de chats marrons et de chats familiers atteignent des densités de 100 à 500 individus/km² au coeur de villages ou en milieu urbain (Calhoon & Haspel, 1989 ; Fromont & Pontier, 1998).

En 1988, May évoque l'impact du Chat domestique, familier ou marron, sur les populations de vertébrés sauvages en ces termes : “ feline delinquency ”. En 1987, Churcher & Lawton, suite à un minutieux travail d'enquête, estiment que la prédation exercée par les 6 millions de chats domestiques de la Grande-Bretagne engendre un prélèvement annuel de 100 millions de passereaux et de micromammifères sauvages (Moutou, 1994). Les nombreuses études du régime alimentaire du Chat domestique, réalisées en milieu rural continental à l'échelle du globe, montrent que les proies naturelles représentent de 15 % à 90 % de son alimentation (Liberg, 1984), et que le nombre moyen de proies capturées par individu et par an est significativement plus faible (de 10 à 30) pour les chats familiers (revue in Barratt, 1998) que pour les chats marrons (Fitzgerald, 1980 ; Churcher & Lawton, 1987). Ces proies naturelles se répartissent en 60 à 70 % de petits mammifères (rongeurs, lagomorphes…), 20 à 30 % d'oiseaux et jusqu'à 10 % d'amphibiens, reptiles et insectes (Borkenhagen, 1979 ; Churcher & Lawton, 1987 ; Liberg, 1984). Pour Jarvis (1990) et Baratt (1998), la dynamique des populations des espèces proies, sauvages ou commensales, est peu affectée par la prédation exercée par les chats familiers. Liberg (1984), estimant dans le sud de la Suède le prélèvement exercé par le Chat domestique à 20 % de la production annuelle du Campagnol agreste, Microtus agrestis, et du Mulot Sylvestre, Apodemus sylvaticus, conclu de façon similaire à l'incapacité du félin à limiter les effectifs de ces populations de rongeurs.

L'ensemble des travaux évoqués ci-dessus est fondé sur l'analyse de régimes alimentaires. Il est, pour l'essentiel, dévolu à l'étude de la fonction de prédation. On peut s'interroger sur la pertinence des résultats de tels travaux pour en inférer des conclusions sur l'impact de cette prédation à l'échelle des peuplements de proies. En effet, pour des raisons d'échantillonnage, d'outils méthodologiques et d'objet de recherche, des espèces proies peu abondantes peuvent échapper aux inventaires, voire, ne pas être mentionnées, car considérées comme quantité négligeable. Or, ces prélèvements peuvent avoir un fort impact sur le devenir de ces espèces au faible effectif.
Par ailleurs, les connaissances relatives aux structures des peuplements des écosystèmes français au moment de l'introduction du Chat domestique sont très limitées. Ces lacunes rendent pour le moment illusoire une évaluation fondée de l'impact de son introduction sur les faunes indigènes françaises à l'époque. Cependant, l'impact très important enregistré lors de ses récentes introductions dans de multiples îles réparties dans la presque totalité des provinces biogéographiques du globe permet de s'en faire une idée (voir par exemple Dickman, 1996 et Risbey et al., 2000).

Quoi qu'il en soit, l'impact de la prédation exercée par les actuelles populations de Chats domestiques ou harets sur ses populations de proies n'est pas spécifiquement documenté en France continentale ni en Corse.

La compétition pour les ressources trophiques entre le Chat domestique et des prédateurs mammaliens ou aviens autochtones est fréquemment évoquée (George, 1974 ; Liberg, 1984 ; Risbey et al., 2000).

Le Chat domestique est réservoir et vecteur de divers pathogènes à incidences humaines et vétérinaires tels les agents de la rage, de la pasteurellose, ou de la maladie de la griffe du chat (Renault, 1996). Il est connu pour être l'un des hôtes définitifs de l'agent responsable de l'échinococcose alvéolaire (Echinococcus multilocularis) en France (Pétavy et al., 1988, 2000) bien que moins réceptif que le Chien à ce Cestode (Raush & Schiller, 1954 ; Vogel, 1957). Fréquemment porteur des virus de la leucose féline (FeLV) et de l'immunodéficience féline (FIV) (Fromont et al., 1998), la mise en évidence récente de ces mêmes virus pathogènes au sein de populations du Chat sauvage (Fromont et al., 2000) pose la question du rôle du Chat domestique dans leur transmission.

Le Chat domestique étant, par définition, un animal domestique, il est exclu des listes des espèces susceptibles d'être chassées ou classées nuisibles. Depuis l'officialisation de la disparition de la rage du territoire français, les maires sont seuls responsables de la gestion des problèmes engendrés par la divagation des chats au titre des articles 213 du Code rural et L.131 2-8 du code des communes.
La littérature ne livre aucun exemple d'opération de gestion spécifique dévolue aux populations de chats marrons du territoire français.

Ressources
Experts
Fiche rédigée par Philippe STAHL

Michel PASCAL
Insitut National de la Recherche Agronomique
Campus de Beaulieu - Avenue du Général Leclerc
35042 Rennes Cedex

Jean-Denis VIGNE
Muséum national d'Histoire naturelle
Anatomie Comparée
55 rue Buffon
75005 Paris

Olivier LORVELEC
Insitut National de la Recherche Agronomique
Campus de Beaulieu - Avenue du Général Leclerc
35042 Rennes Cedex
Bibliographie

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