Exploitation ancienne de la tourbe.
Gestion de certains secteurs acquis par le CENS.
"Pratiques liées à la gestion des eaux" noté de manière générale.
Le nombre de mesures de protections concernant cette ZNIEFF traduit bien son intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cette zone marécageuse est constituée de diverses formations végétales originales, alliant plans d'eau, roselières, taillis tourbeux à Fougère des marais, radeaux tourbeux flottants et boisements plus ou moins tourbeux.
Six espèces végétales déterminantes dont deux protégées au niveau régional sont recensées régulièrement depuis 1991. On note en particulier le Mouron délicat (Anagallis tenella), espèce assez rare, caractéristique des prairies et bas-marais tourbeux.
Les secteurs un peu plus fermés de roselières abritent le Peucédan des marais (Peucedanum palustre), protégé au niveau régional et le Marisque (Cladium mariscus, AR).
Les milieux ont la particularité d'être restés typiques et les stations de certaines espèces, notamment la Fougère des marais (Thelypteris palustris), protégée au niveau régional, sont, avec celles du marais d'Itteville, les plus belles de la région.
La présence d'un grand nombre d'oiseaux très rares et menacés confèrent au marais une très haute valeur ornithologique. On peut citer en particulier le Blongios nain (Ixobrychus minutus, TR), la Rousserolle turdoïde (Acrocephalus arundinaceus, TR) et les Sarcelles d'été et d'hiver (Anas querquedula et Anas crecca), toutes deux très rares.
Les données relatives à l'entomofaune et en particulier aux Odonates traduisent encore la richesse de la ZNIEFF avec notamment la Grande Aeschne (Aeschna grandis), libellule protégée au niveau régional.
Les potentialités de ce marais sont fortes et la gestion de certains secteurs pourrait être favorable au retour d'espèces végétales strictement inféodées aux tourbières.
Les menaces qui pèsent sur cette ZNIEFF restent cependant nombreuses et sont majoritairement liées aux actions humaines.
Géologie
Feuille Etampes. Alluvions de l'Essonne.
L'étude réalisée par Ecosphère en 1991 présente une carte de localisation des espèces sensibles de la zone : la délimitation globale de la ZNIEFF se fait par rapport à ces données. Ensuite on utilise au maximum les chemins et routes, en tenant compte de la répartition des habitations.