Diagnose :

Les Cylisticidae se distinguent par un flagelle de l'antenne à deux articles, une volvation imparfaite (antennes repliées à l'extérieur), 5 paires de pseudotrachées et un lobe frontal médian triangulaire.

C. esterelanus est une espèce peu pigmentée de teinte jaune à brun clair, ornée de zones de linéoles plus claires, atteignant 15 mm. L'oeil est formé d'une dizaine de petites ommatidies apparaissant sous forme d'une barre noirâtre. La pointe du telson est bien individualisée, le basis des uropodes est tronqué en biais.

Détermination :

La détermination est délicate avec les autres Cylisticidae et nécessite un examen sous binoculaire portant sur la forme des lobes du céphalon, de la forme du telson et des uropodes, ainsi que des caractères sexuels des mâles. 

Espèces proches :

Autres Cylisticidae, mais de taille inférieure hormis C. convexus (de colorations grise violacée)

Période d’observation :

Espèce visible toute l'année.

Biogéographie et écologie :

C. esterelanus est probablement originaire des Maures et de l'Esterel, où elle est commune. Semi-expansive, elle s'étend à présent jusque dans le sud de l'Espagne. L'espèce fréquente les grottes et les mines, mais également les ravins boisés notamment au sein des peuplements de Chênes verts.

NOEL Franck(), 2021