La tête est de forme triangulaire. La coloration dorsale varie du brun foncé au noir en passant par le marron-rouge. La coloration ventrale est grise plus ou moins foncée.
Détermination
Moyennement difficile.
Espèces proches
L'Hylode de Johnstone (Eleutherodactylus johntonei) est plus grand (35 mm en moyenne) et présente une bande fine et claire sur la face postérieure des cuisses. L'Hylode de Pinchon (Eleutherodactylus pinchoni) est plus petite (en moyenne 22 mm) et présente une coloration orange à l'aine.
L'Hylode de la Martinique (Eleutherodactylus martinicensis) est plus grande (jusqu'à 47mm) et présente une large bande orangée sur la face postérieure des cuisses.
Période d'observation
L'adulte est observable toute l'année.
Biologie-éthologie
Le mâle possède un sac vocal lui permettant de chanter pour inviter les femelles à se reproduire. Elles pondent jusqu'à une trentaine d'œufs à terre dans une zone sombre et humide. Les œufs sont gardés par les parents jusqu'à donner naissance à de jeunes adultes totalement formés. Les Hylodes se sont affranchies de leur stade larvaire et aquatique. Inféodée aux bords de rivières et ruisseaux, elle se nourrit d'insectes.
Biogéographie et écologie
Espèce endémique à la Basse-Terre de Guadeloupe. C'est une espèce nocturne torrenticole aux tendances aquatiques : on la trouve à proximité de cours d'eau, sur les berges ou sous les pierres. Menacée par la pollution des cours d'eau, on la rencontre assez rarement.
Sources Maillard, J.F., Pourcher, C., Aquisti, C., Godé, L., & Uriot, S. 2008. Faune des Antilles : Guides des principales espèces soumises à réglementation. Éditions Roger Le Guen. Breuil, M. 2004. Amphibiens & reptiles des Antilles. PLB éditions.
The map presents a summary at the 10 x 10 km grid of the observation data for the species transmitted to the SINP. These data have been subjected to validation filters.