LRO0032 - Coupe dans les séries du Paléozoïque inférieur au Pont de Poussarou

Code GILGES : G : Structural, Structures tectoniques ou gravitaires principales
Coupe géologique : Non

Phénomène géologique : Charriage

Description géologique : Le site montre la charnière d’un pli couché d’ampleur hectométrique et d’extension latérale pluri-kilométrique au sein des terrains cambriens de la nappe de Pardailhan (versant sud de la Montagne Noire) avec la déformation associée au plissement: la stratification (S0) est bien soulignée par l’alignement vertical des nodules carbonatés contenus dans les schistes versicolores du Cambrien moyen (« schistes trouées »). Cette S0 est recoupée par un clivage ardoisier horizontal S1, que la forme en “cigares aplatis“ des nodules calcaires permet de définir comme plan d’aplatissement de la matière. La linéation d’intersection S0/S1 est observable, sous forme de bandes parallèles de teintes variées, sur la surface de schistosité affleurant au pied de la paroi. Les nodules calcaires présentent, outre leur aplatissement, un allongement préférentiel parallèle à la linéation d’intersection correspondant à la direction d’étirement de la matière, parallèlement à l’axe du pli. Le contexte à plus grande échelle de cette charnière est appréhendé en examinant dans le paysage, de l’autre côté du vallon, les relations entre les trois unités stratigraphiques du Cambrien inf. (barre calcaire claire en position supérieure), du Cambrien moyen (schistes troués de teinte lie-de-vin à versicolores, exposés au niveau de la route) et du Cambrien sup./Ordovicien inf. (grès en bancs massifs, au sud du site). L’affleurement du côté Est de la route expose une partie de la charnière supérieure d’un grand pli en forme de « S », impliquant une succession stratigraphique renversée. Au point de vue de l'hydrogéologie, l'analyse hydrodynamique des deux principales sources karstiques des Monts de Pardailhan, Poussarou et Malibert, a montré grâce à l'utilisation de différentes méthodes (débits classés, corrélogrammes) que ces sources ont des régimes d'écoulement différents, ce qui a permis de définir les régimes d'écoulement des principaux cours d'eau et sources de cette région.

Âge du phénomène
Le plus récent : Stéphanien (298.9 (+ o millions d'années)
Le plus ancien : Viséen (346.7 (+ o millions d'années)

Âge des terrains
Le plus récent : Ordovicien (443.8 (+ o millions d'années)
Le plus ancien : Cambrien (541 (+ ou millions d'années)

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