LRO1076 - Paléo-île quaternaire Sainte-Lucie

Code GILGES : B : Géomorphologique, Grotte, Volcans, Cascades, Paysage, Forme d'érosion, Fjords, Karst
Coupe géologique : Non

Phénomène géologique : Erosion

Description géologique : L'île Sainte-Lucie correspond à une paléo-île dans le golfe du Narbonnais, envahi par la transgression marine holocène (morphologie quaternaire avec restes de falaises mortes, avec marques d'éboulement, à sa périphérie). Actuellement cette ancienne île est rattachée à un système complexe de cordons littoraux construits depuis quelques millénaires, qui subdivisent l'étang de Bages et le séparent de la mer (à proximité du grau de Vieille Nouvelle). Sur l'île, la série miocène commence par des marnes et des calcaires blancs lacustres de l'Aquitanien (Miocène inférieur). Elle se continue par un ensemble calcaire détritique (molassique) du Miocène moyen, avec des niveaux de sables ou de grès très riches en "Pecten tournali", de Serres, parfois à lumachelles d'huîtres, puis par une série conglomératique, à gros éléments (50-60 cm) de grès et de calcaire, bien roulés, à ciment calcaire et à débris d'Ostréidés, rapportée au Langhien/Serravalien (Miocène moyen). La série miocène se termine par des sables à "Cribrononion vigneauxi". D'anciennes carrières de pierres, de l'époque romaine et du Moyen-Age, sont présentes dans les molasses marines miocènes de Sainte-Lucie. Elles ont servi à l'édification de nombreux monuments comme la cathédrale de Narbonne et le château de Gruissan (dit "Tour Barberousse").

Âge du phénomène
Le plus récent : Quaternaire (0 millions d'années)
Le plus ancien : Quaternaire (2.58 millions d'années)

Âge des terrains
Le plus récent : Serravalien (11.63 millions d'années)
Le plus ancien : Aquitanien (23.03 millions d'années)

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