"Birds" directive site
Reference database: Décembre 2023
Type : A (ZPS)
Site code : FR8212014
Compilation : 31/01/2004
Updated : 17/08/2017
Site name : Gorges de la Loire
Designation dates :
Habitat classes | Cover |
---|---|
Forêts caducifoliées | 34% |
Forêts mixtes | 20% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 12% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 12% |
Forêts de résineux | 4% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 4% |
Pelouses sèches, Steppes | 3% |
Cultures céréalières extensives (incluant les cultures en rotation avec une jachère régulière) | 3% |
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) | 2% |
Prairies ameliorées | 2% |
Autres terres arables | 1% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 1% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 1% |
Zones de plantations d'arbres (incluant les Vergers, Vignes, Dehesas) | 1% |
Les Gorges de la Loire constituent le dernier tronçon du fleuve à travers les monts du Vivarais et du Velay, juste avant son débouché dans la plaine du Forez, où il prend une tout autre physionomie. Le fond des gorges est depuis 1957 occupé par les eaux du barrage hydroélectrique de Grangent.
La Loire a entaillé des gorges pittoresques aux versants abrupts. La grande richesse ornithologique de ce site est dû notamment à la grande variété des milieux naturels, qui constituent une véritable mosaïque. Le site est particulièrement remarquable pour ses populations de rapaces nicheurs : Circaète Jean-le-Blanc, Milan royal (en déclin prononcé dans le secteur), Milan noir (population stable), Bondrée apivore (population stable), Grand-duc d'Europe (population stable). Le Milan royal est également hivernant sur le site de même que le Faucon pèlerin mais de façon plus rare pour ce dernier. Le Pic noir semble commun dans les parties boisées du site. Ce site sert de dortoir hivernal pour le Grand Cormoran, avec des effectifs variables selon les années (jusqu'à 300 individus lors des pics de fréquentation).
- Danger lié aux lignes électriques aériennes, notamment pour les rapaces. - Risque de fermeture des milieux ouverts, notamment les prairies sèches et les landes. - Importante fréquentation du site. - Risque de développement de l'urbanisation par extension des villes voisines. - Menaces potentielles d'une exploitation forestière inadaptée sur certains secteurs physiquement exploitables.