ZNIEFF 230015681
LE COTEAU DU MONT DE MESNIL-RÉAUME

(n° régional : 71010012)

Commentaires généraux

Le coteau du Mont de Mesnil-Réaume se situe à cheval sur les communes de Cuverville-sur-Yères et des Sept-Meules et présente une exposition vers le Sud-Ouest. Le site est délimité par la forêt du Tost sur le plateau et des cultures en contrebas.

Ce coteau est constitué pour sa plus grande partie d’une pelouse calcaire évoluée au stade de pelouse-ourlet à brachypode penné (Brachypodium pinnatum) et comprend également des fourrés et une bande de pré-bois progressant depuis la forêt.

Ce sont les secteurs de pelouses qui renferment les espèces végétales les plus intéressantes et caractéristiques de ces milieux. Il s’agit notamment de la chlore perfoliée (Blackstonia perfoliata), de la gentianelle d’Allemagne (Gentianella germanica), de la bugrane rampante (Ononis repens), de l’aspérule à l’esquinancie (Asperula cynanchica) ainsi que de la brize intermédiaire (Briza media) et de l’anthyllide vulnéraire (Anthyllis vulneraria).

Il a été recensé sur le site pour les lépidoptères plusieurs azuré bleu céleste (Polyommatus bellargus) tandis que les criquets et sauterelles se signalaient par la présence entre autres du phanéroptère falqué (Phaneroptera falcata) et du criquet de la Palène (Stenobothrus lineatus). Des compléments entomologiques permettent souvent d’enrichir l’intérêt de ces milieux ouverts déjà remarquables par leur diversité floristique.

Les zones de fourrés et de pré-bois offrent des milieux beaucoup plus fermés qui sont plus favorables à l’avifaune et aux mammifères. C’est ainsi qu’ont été observés le pouillot véloce (Phylloscopus collybita), le grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla), la linotte mélodieuse (Carduelis cannabina), l’hypolaïs polyglotte (Hippolais polyglotta) et la fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla).

Les pelouses calcaires se font envahir par les grandes graminées sociales telles que le brachypode penné et montrent une tendance forte à la fermeture suite au développement des fourrés et la progression du boisement depuis la forêt en haut de coteau.

Pour enrayer cette dynamique défavorable au maintien du patrimoine floristique et de sa faune associée, la pratique de quelques coupes de débroussaillage avec aussi une fauche d’entretien sont à recommander avant de rétablir un pâturage de type extensif.

Commentaires sur la délimitation
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