Cet ensemble de coteaux calcaires secs plus ou moins pentus renferme une grande diversité d'espèces animales et végétales rares.
FLORE
Au sein des pelouses et des bois calcaires, on note la présence de nombreuses espèces rares et/ou protégées au niveau national (**) ou régional (*) telles la Germandrée petit-chêne (Teucrium chamaedrys), l'Anémone pulsatille (Pulsatilla vulgaris*), la Gentiane amère (Gentianella amarella**), le Bugle de Genève (Ajuga genevensis), l'Herbe à l'esquinancie (Asperula cynanchica), le Gaillet rude (Galium pumilum), l'Hellébore fétide (Helleborus foetidus), le Monotrope sucepin (Monotropa hypopitys), l'Onoporde acanthe (Onopordum acanthium), le petit Pigamon (Thalictrum minus*). Les orchidées sont également bien représentées avec, parmi les plus intéressantes, l'Orchis singe (Orchis simia*), la Goodyère rampante (Goodyera repens), l'Orchis brûlé (Orchis ustulata), l'Orchis grenouille (Coeloglossum viride*) et la Céphalanthère pâle (Cephalanthera damasonium).
FAUNE
Ces coteaux isolés constituent des îlots d'accueil et de reproduction pour bon nombre d'espèces animales. Parmi les insectes, notons la présence de nombreux papillons rares tels le Céphale (Coenonympha arcania) -qui trouve là son unique station percheronne actuellement connue-, l'Echiquier (Carterocephalus palaemon), l'Argus frêle (Cupido minimus), l'Argus bleu-céleste (Lysandra bellargus), l'Hespérie du chiendent (Thymelicus acteon), Hemaris lucina...
L'avifaune présente est assez classique pour ces types de milieux. On notera la nidification du Pigeon colombin (Columba oenas) et du Rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos).
Habitats calcaires (pelouses, bois) constituant, au sein d'un espace très artificialisé (cultures intensives), des zones "refuge" pour bon nombre d'espèces animales et végétales d'intérêt patrimonial.