Au sein de la Côte dijonnaise, le site présente un vaste complexe de combes qui entaillent un plateau calcaire du Jurassique moyen, et qui débouchent sur la vallée de l’Ouche. Friches calcaires et boisements couvrent la zone.
Les pelouses arides sur sols calcaires, habitats d’intérêt européen, présentent un cortège remarquable de flore et de faune déterminants pour l’inventaire ZNIEFF avec :
- la Scutellaire des alpes (Scutellaria alpina), espèce végétale exceptionnelle en Bourgogne,
- l'Aster Linosyris (Galatella linosyris), espèce végétale protégée réglementairement et rarissime en Bourgogne,
- La Marguerite de la Saint-Michel (Aster amellus), espèce végétale protégée réglementairement,
- Le Pipolet (Dianthus saxicola), espèce végétale typique des corniches rocheuses,
- l'Agreste (Hipparchia semele), papillon rare en Bourgogne, en régression suite à la fermeture des pelouses arides,
- Le Mercure (Arethusana arethusa), papillon assez rare en Bourgogne,
Les milieux forestiers (chênaie-charmaie de fond de combe) hébergent l’Anémone fausse-renoncule (Anemone ranunculoides), espèce déterminante pour l’inventaire ZNIEFF.
La grotte du Contard est occupée toute l’année par les chauves-souris et abrite une colonie de mise-bas d’un chiroptère d’intérêt européen : le Grand Murin (Myotis myotis); l'espèce y est également présente en période de transit et d'hibernation.
Cette cavité est également intéressante pour le transit et l’hibernation de plusieurs autres espèces d'intérêt européen :
- le Minioptère de Schreiber (Miniopterus schreibersii),
- le Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros),
- le Grand Rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum),
- le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus).
Ce patrimoine dépend de pratiques forestières à base de peuplements feuillus et de traitements adaptés aux conditions stationnelles (géologie, climat, hydrologie, etc.), conservant les milieux annexes (pelouses, friches).
Les pelouses calcaires ne sont pas entretenues et évoluent naturellement vers des fourrés puis de la forêt. La mise en place d’un pâturage serait de nature à contrecarrer cette évolution.
Enfin, le patrimoine souterrain est sensible : le dérangement provoque le réveil des chauves-souris et engendre la surconsommation de leurs réserves énergie, ce qui peut compromettre leur survie en période hivernale.
Périmètre délimité par les zones de reproduction et les habitats vitaux (prés, haies, forêt) des chauves-souris, englobant les habitats des espèces de plantes et de papillons déterminantes pour l'inventaire ZNIEFF.