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Diverses communautés végétales hygrophiles et aquatiques peu communes se sont maintenues au sein de cet espace agricole encore peu intensifié. Les plus originales sont liées aux prairies bocagères anciennes émaillées de mares et de fossés où s’observent notamment de très belles végétations à Hottonie des marais (Hottonia palustris) ou encore à Potamot coloré (Potamogeton coloratus). D’autres végétations de grandes herbes, typiques des larges vallées alluviales plus continentales, présentent également un très grand intérêt au niveau régional. L’ensemble du marais abrite ainsi plus d’une vingtaine d’espèces végétales déterminantes des ZNIEFF, une quinzaine d’entres elles étant protégées dans la région. Inscrite en annexe II de la Directive habitat faune flore, le Triton crêté est néanmoins assez commun dans la région ce qui confère aux populations du Nord-pas-de-Calais une importance particulière en terme de conservation. Bien que la population de Scarpe Sensée Escaut Marque soit une des deux principales de la région, la Gorgebleue, nicheur probable sur le site et liée aux zones humides pour la nidification et en annexe I de la Directive oiseaux est menacée par les drainages et mises en culture et les aménagements de tout type. Son maintien est donc conditionné au maintien des zones humides hétérogènes dans son domaine vital. La loche d’étang est potentiellement présente sur le site. Il est à préciser que cette espèce est peu détectée à travers la méthodologie de pêche au moyen de l’électricité, notamment en raison de sa capacité d’enfouissement dans le sédiment. Une méthodologie de capture à l’aide de nasses a pu être développée par la fédération de pêche du Nord. Sur le territoire Scarpe Escaut, seule la Mare à Goriaux a pu être prospectée, sans succès au niveau de l’observation. Néanmoins, les milieux aquatiques du territoire, de par leur spécificité (faible pente, courant benthique, présence de sédiment organique et présence de végétation), sont très favorables à cette espèce en matière d’habitat.
Périmètre délimité par des zones agricoles plus intensifiées, peu modifié par rapport à la 1ère génération (ajout de quelques parcelles au Sud-Ouest et au Nord du site pour intégrer des populations de Laiteron des marais).
