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Situé en périphérie de la métropole lilloise, la basse Vallée de la Deûle passe entre les Weppes situées et Nord et le Carembault au Sud. Largement canalisée aujourd’hui ,le cours de la Deûle a subit de nombreuses modifications aux cours des siècles.
La Basse vallée est aujourd’hui très morcelée et présentes des végétations hygrophiles eutrophes mais présentant encore un grand intérêt écologique, notamment avifaunistique en raison du contexte géographique (région très urbanisée pauvre en milieux naturels). Ce trouve également un ensemble de biotopes marécageux complémentaires associant prairies humides, boisements plus ou moins marécageux (marais d’Emmerin notamment), des mégaphorbiaies, roselières et plans d’eau plus ou moins vastes et représente également un site relictuel refuge pour la faune sauvage et la flore des milieux humides.
Historiquement, les marais de la basse vallée de la Deûle étaient exploités pour la tourbe. Ils ont ensuite étaient drainés et ont presque disparus. Il subsiste à leur emplacement un couloir de cultures, peupleraies, bosquets marécageux, petits étangs d’affaissement minier, friches industrielles présentant un intérêt faunistique moyen (hivernage de rapaces et de quelques oiseaux d’eau). Presque tous les nicheurs intéressants ont disparu (busards, butors, marouettes). Cependant, le fait que cette zone soit située au milieu d’une région très urbanisée augmente sa valeur écologique.
Le périmètre a été maintenu tout en s’assurant que l’entièreté des ZNIEFF de type I soit incluse dans la ZNIEFF de type II.
