ZNIEFF 520015213
VALLEE DE LA VIE DU LAC DE BARRAGE A DOLBEAU

(n° régional : 50670000)

Commentaires généraux

Cette zone comprend toute la vallée de la Vie entre son entrée dans la retenue de barrage et les rives inondables de Saint-Maixent. La forte artificialisation due à l'agriculture intensive et le caractère peu encaissé de la vallée, n'empêche pas la rivière de jouer sa fonction de corridor écologique.

La retenue de barrage et les affluents qui s'y jettent sont favorables, lors des exondations temporaires (lachers de barrages), à de nombreux limicoles et grands échassiers qui viennent s'y nourrir (Chevaliers, Vanneaux, Courlis,...). Le site peut être très attractif lors des migrations d'automne. Laridés et canards profitent notamment de la série d'étangs sur les affluents de la rive gauche à hauteur de Maché.

Les coteaux et affleurements rocheux et landes sèches demandent à être mieux prospectées, mais une fougère rare est d'ores et déjà connue sur la rive droite (Asplenium obovatum lanceolatum).

Plus en aval (après Apremont), les ruissellements des bas de coteaux ont permis l'installation de Chrysosplenium oppositifolium, petite plante rare dans la région (Voir ZNIEFF de type 1).

Chiroptères et Loutre fréquentent l'ensemble de la Vallée.

Commentaires sur la délimitation

Outre la rivière et ses affluents, qui constituent un corridor intéressant pour de nombreuses espèces, les côteaux escarpés, le plus souvent boisés de chênaie acidiphile sur affleurements rocheux ont été inclus.

Prairies humides et prairies mésophiles naturelles ont également été prises en compte.

Les zones peu pentues, mises en culture, ont été exclues. En partie amont, sur la rive gauche, la zone se limite presque uniquement aux plans d'eau jouxtant la retenue d'Apremont, le milieu alentour étant très dégradé par l'agriculture intensive.

Par rapport au tracé de 1991, les coteaux de la rive droite (sur la commune de Maché), avec affleurements rocheux boisés, abritant une fougère rare, ont été ajoutés.

Dans les endroits dégradés, seul le lit de la rivière ou les rives du barrage ont été pris en compte du fait de l'artificialisation du milieu.