ZNIEFF 520030147
ANCIENNES CARRIERES DE LA FONTAINE A MEON

(n° régional : 00002264)

Commentaires généraux

Le site s’étend au droit d’anciennes zones d’extraction de granulats et ses abords immédiats. On y rencontre, plus particulièrement le long des accès (bords de route, chemin) un cortège de flore calcicole particulièrement riche et intéressant. Il intègre également des petites surfaces cultivées très intéressantes pour la flore messicole au sein de laquelle on a pu observer plusieurs taxons à forte valeur patrimoniale comme le très rare et menacé Iberis amara L. subsp. Amara, dont les localités régionales récemment observées se trouvent uniquement dans ce secteur du Maine et Loire.

Les anciens secteurs d'extraction ont été recolonisés par des formations végétales relativement banales, toutefois ponctuellement de petites zones humides abritent une flore plus remarquable comme Juncus subnodulosus Schrank notamment. Au total 33 taxons figurant sur la liste des espèces végétales déterminantes pour la région et/ou le Maine et Loire ont été recensés sur le site. 16 sont inscrits à la liste « rouge » régionale (Lacroix et al., 2008), dont 1 est protégé : Odontites jaubertianus (Boreau) D.Dietr. ex Walp. subsp. jaubertianus. (tableau ci-dessus). Le nombre de taxons messicoles remarquables observés dans ce secteur est également à souligner : Iberis amara L. subsp. amara, Legousia speculum-veneris (L.) Chaix, Consolida ajacis (L.) Schur, Althaea hirsuta L., Ajuga chamaepitys (L.) Schreb. subsp. chamaepitys, Stachys annua (L.) L.. Cet argumentaire place ce site comme à haute valeur floristique pour le département et la région Pays de la Loire.

Commentaires sur la délimitation

La délimitation s’appuie sur les zones d’inventaires floristiques qui prend en compte, outre les anciennes zones d’extraction non remises en culture, le bord de route et chemins d’accès aux dépressions marquant les anciennes carrières, et également les espaces cultivés et lisières où on pu être observés des taxons messicoles. La connaissance floristique du site s’appuie, elle, sur 2 campagnes d’inventaires menés en 2007 et 2011 (2 passages : juillet et septembre), actualisées par les investigations de mai 2015.