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La forêt est composée environ pour moitié de peuplements de feuillus et pour moitié de peuplements de résineux
implantés au cours du XIXème et du XXème siècle sur d’importantes surfaces de landes.
La forêt de Rennes présente plusieurs habitats d’intérêt européen, dont la hêtraie-chênaie collinéenne à houx, très
bien représentée et en bon état de conservation, ainsi que trois autres habitats beaucoup plus rares à l’échelle du
massif : la hêtraie-chênaie atlantique à mélique uniflore, la forêt alluviale résiduelle et une tourbière haute dégradée.
Ces deux derniers habitats sont très dégradés du fait des pratiques sylvicoles (plantations, drainages).
La richesse floristique est marquée notamment par la présence de Drosera rotundifolia, espèce protégée au niveau
national et de plusieurs espèces inscrites sur la liste rouge des espèces végétales menacées dans le massif
armoricain.
La faune est très diversifiée notamment au niveau mammalogique avec la présence de nombreuses espèces de
chauves-souris remarquables dont certaines sont menacées à l’échelon national. L’avifaune est caractérisée par la
nidification de nombreuses espèces patrimoniales. Il convient aussi de noter la présence de Limax cinereoniger,
limace très rare en Bretagne, inféodée aux vieilles forêts de feuillus de l’ouest de l’Europe.
Il existe des liens fonctionnels entre la forêt de Rennes et les massifs forestiers voisins (forêt de Liffré, de Chevré,
de Saint –Aubin-du-Cormier). Il faut cependant souligner les perturbations engendrées depuis la construction de
l’autoroute A87 (coupure des corridors écologiques).
Le contour cartographique englobe tous les milieux forestiers en continuité (critères 2 et 3). L'ensemble de la forêt a été incluse afin de tenir compte de l'ensemble des habitats favorables aux différentes espèces déterminantes qui ont été recensées jusqu'à présent (critère 1).
