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Large zone alluviale, autrefois en prairie, aujourd'hui surtout cultivée en maïs. Selon les années, les crues printanières, parfois hivernales (de janvier à fin mai) inondent la totalité de la zone ou seulement les dépressions du lit majeur.
INTERET ORNITHOLOGIQUE :
De nombreux stationnements d'oiseaux migrateurs sont alors observés, rarement en grand nombre, mais avec une grande variété et sur une longue période. D'autres secteurs favorables existent aussi en amont, sur le Bandiat et sur la Charente.
On notera la disparition du Râle des genêts en tant que nicheur, due à la disparition des prairies de fauche.
INTERET BOTANIQUE :
Berges du lit mineur à Sisymbrella aspera et Veronica anagalloides, espèces rares au niveau régional.
Ponctuellement, cultures sarclées sur alluvions siliceuces hébergeant des espèces en fort déclin : Centaurea cyanus, Corrigiola littoralis..
Il s'agit d'une portion assez large de la vallée de la Tardoire. Les limites en sont le lit majeur, zone d'extension maximale des crues printanières qui offrent un transit migratoire pour l'avifaune et un terrain de chasse favorable aux chauves-souris. La zone englobe les sites de stationnements préférés des oiseaux sur ce secteur.
