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Vallée sèche à talweg occupé par des cultures riches en messicoles.
Interet botanique :
Pelouse sèche sur calcaire et ourlets associés présentant un cortège d'espèces thermophiles de grand intérêt : Gaillet glauque (Galium glaucum, protégé régional), espèce en danger dont les vallées sèches du secteur de Marnes et Availles constituent l’une des deux localités de l’espèce en Poitou-Charentes, Euphorbe de Seguier (Euphorbia seguieriana), Astragale de Montpellier (Astragalus monspessulanus), Petit pigamon (Thalictrum minus), Koelérie pyramidale (Koeleria pyramidata), etc.
Intérêt tout particulier des trouées à annuelles calcicoles avec l'Hélianthème à feuilles de saule (Helianthemum salicifolium), espèce à affinité méditerranéenne proche de sa limite nord de répartition dont c'est ici l'une des rares citations historiques retrouvées (4 localités actuelles en Poitou-Charentes), Ibéris amère (Iberis amara), etc.
Grand intérêt également des cultures de talweg avec un cortège d'espèces messicoles en grande raréfaction en plaine : Caucalis à fruits plats (Caucalis platycarpos), Bifora rayonnante (Bifora radians), Ivraie raide (Lolium rigidum), etc. Les vallées sèches du secteur de Marnes constituent le bastion régional pour le Caucalis, représentant un fort enjeu de conservation. Il en va de même pour les stations d'Ivraie raide, espèce méconnue mais bien observée dans ce secteur, principale localité des Deux-Sèvres.
Site peu accessible et épargné par le tout-terrain (pratiqué dans la vallée voisine de la Saute aux Chiens) mais susceptible d'être atteint par les herbicides des cultures limitrophes. Tendance à l'embroussaillement.
Intérêt ornithologique :
Le site a accueilli ponctuellement le Bruant ortolan nicheur. Il sert par ailleurs de zone d'alimentation pour un riche cortège d'oiseaux de plaine présent au sein de la ZNIEFF de type II "Plaine d'Oiron Thénezay".
Versant de vallée sèche.
En 2019 : large extension vers le sud pour prendre en compte le reste de la vallée "encaissée" sur les versants de laquelle on retrouve un cortège proche des espèces ayant permis la description initiale : Euphorbia seguieriana, Thalictrum minus, et surtout Helianthemum salicifolium. Ajout également de 2 parcelles en friches étant donné la recolonisation par des espèces d'ourlet calcicole. Les cultures du talweg sont également pris en compte pour leur richesse remarquable en messicoles menacées.
