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Etangs artificiels datant de la fin du Moyen-Age, dont le plus en amont (étang de l'Olivette) est le plus sauvage et possède les végétations les mieux conservées. Le second (étang des Mothes) est géré de manière plus intensive (poste de nourrissage à poissons et canards; lâcher de colverts d'élevage). Les étangs sont bordés de saulaies, localement de roseaux ou de haies d'arbres têtards.
INTERET ORNITHOLOGIQUE :
Présence d'espèces déterminantes nicheuses : Fuligule milouin, Fuligule morillon, Petit Gravelot, Vanneau huppé et Rousserole effarvatte.
D'autres oiseaux d'eau patrimoniaux mais non déterminants complètent cette liste, Grèbe huppé et Martin-pêcheur notamment. Le Pouillot fitis s'est reproduit en 1998, ce qui constitue une des rares données de nidification pour les Deux-Sèvres et le Poitou-Charentes.
Zone d'alimentation pour quelques espèces peu communes : Milan noir, Faucon hobereau et site de halte pour de nombreux anatidés et limicoles migrateurs, ainsi que pour les ardéidés hivernants.
INTERET BOTANIQUE :
L'étang de l'Olivette abrite, à l'étiage, une pelouse annuelle des niveaux longuement inondables à Limoselle aquatique (Limosella aquatica), ainsi qu'une pelouse vivace amphibie mésotrophe à Littorelle à une fleur (Littorella uniflora - protégée nationale). Le Faux Nénuphar (Nymphoides peltata - protégée régionale) est également présent.
La ZNIEFF englobe les deux étangs ainsi que les ceintures végétales souvent boisées qui les bordent. Elle est discontinue, la digue de l'étang de l'Olivette et deux maisons et leurs jardins ayant été extraite lors de la révision de la ZNIEFF en 2018.
