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Vallée qui devrait être identifiée comme une ZNIEFF de type II, en distinguant localement des ZNIEFF de type I. Ceci n'a pas été réalisé car l'occupation du sol et les caractéristiques hydrauliques de la vallée sont en constante évolution (pression des activités humaines), ce qui ne permet pas d'identifier à moyen ou long terme tous les secteurs les plus intéressants.
La vallée et les marais associés au Moron, malgré les nombreuses perturbations, présentent un intérêt patrimonial élevé en termes d'habitats naturels et de flore (nombreuses espèces rares et menacées).
Les campagnes de piégeage réalisées dans le cadre de l'étude de la répartition du vison d'Europe (1995 à 2002) n'ont pas permis de confirmer la présence récente de cette espèce (anciennement signalée dans les années 70).
Les données récentes sur l'avifaune manquent mais il est probable que la richesse de ce peuplement est fortement diminuée (assèchement de zones humides, forte progression des peupleraies, et progression du maïs sur les marges des zones humides). Ceci est en partie confirmé par les chasseurs qui ont vu régresser les populations d'espèces gibier.
Les palus du Moron présentent de fortes potentialités en tant que frayères à brochets mais ne sont, pour l'instant, pas fonctionnels (fonctionnement hydraulique perturbé et inadapté). La gestion conservatoire mise en œuvre devrait permettre de rétablir cette fonction écologique majeure.
La ZNIEFF se limite à la vallée inondable du Moron, dans sa portion la moins colonisée par les cultures et plantations.
