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Les pentes méridionales sont remarquables par leur aspect pelé. Des rochers ou des falaises émergent par endroits, et contribuent à différencier ce site dans le paysage. La végétation qui s’est établie dans ces milieux est caractéristique de ces lieux. La Phalangère à fleurs de lys (Anthericum liliago), le Liseron des Cantabriques (Convolvulus cantabrica), le Stipe penné (Stipa pennata), la Germandrée des montagnes (Teucrium montanum). La rare Épipactis brun rouge (Epipactis atrorubens) compose plusieurs stations. L’érosion décape parfois de larges portions marneuses ; il n’y a alors plus qu’un sol dénudé où règnent de terribles contraintes. Toutefois, le Lin à feuilles de soude (Linum suffruticosum), le Cirse acaule (Cirsium acaule) et quelques Fumana parviennent à se maintenir. On retrouve aussi des prairies sèches sur les surfaces sommitales. Elles signalent des secteurs de sols marneux. Ils sont gorgés d’eau l’hiver, et impraticables. Au printemps et jusqu’au milieu de l’été, ces sols conservent une certaine humidité ; quelques suintements apparaissent à la faveur d’une pente.
Ces prairies marneuses ravinées se hérissent de hautes orchidées : l’Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), l’Orchis élevé (Dactylorhiza elata), et surtout, c’est dans ces zones que l’Ophrys du Gers (Ophrys aegirtica) compte une des deux stations du département.
Les fourrés occupent beaucoup d’espace. S’ils ne forment que quelques haies parmi les pelouses sèches, ils recouvrent d’anciennes prairies ou pâtures aux sols plus profonds.
La forêt ceinture l’ensemble. Des charmes se mêlent aux chênes pubescents sur le versant nord. C’est aussi cette même espèce de chêne qui constitue le boisement des pentes méridionales et du plateau, la forêt succède aux fourrés.
Quelques bosquets d’arbres rabougris s’accrochent aussi sur les sols superficiels.
Toute cette forêt n’est pas exploitée.
Une prairie de fauche, des plantations de feuillus et une de conifère ainsi que les parcs forestiers de deux domaines complètent la présentation de l’ensemble.
Les limites reprennent les anciennes limites de la ZNIEFF de première génération. La ZNIEFF est située sur un promontoire isolé du plateau auquel il appartient par un étranglement du terrain. Son aspect boisé et ses versants écorchés le distinguent de ses environs soumis aux cultures intensives. Les milieux présents se partagent entre forêts, fourrés et prairies sèches. Chaque espèce déterminante se compte en nombre. Ces espaces restent peu affectés par l’activité humaine.
