ZNIEFF 730010585
Terrasse de Boudou

(n° régional : Z1PZ0078)

Commentaires généraux

Les pelouses sèches subsistent sur les limites méridionales du plateau et son versant. Elles occupent le plus souvent les limites supérieures de ce versant. Le sol très maigre, parfois rocheux, inhibe l’installation des fourrés. Les pelouses abritent des populations de plantes adaptées à un milieu particulièrement sec telles que le Buphthalme épineux (Asteriscus spinosus) et la Germandrée des montagnes (Teucrium montanum).

On remarque quelques tonsures peuplées de plantes annuelles, parmi elles le Brachypode à deux épis (Brachypodium distachyon). Une falaise révèle l’une des rares stations de Bec-de-grue fausse mauve (Erodium malacoides).

D’autres secteurs abritent plusieurs stations de l’Azurite (Echinops ritro). La Terrasse de Boudou est l’un des deux seuls sites du département accueillant cette plante.

On dénombre 12 espèces d’orchidées sur l’ensemble du site, parmi elles le Limodore sans feuilles (Limodorum abortivum).

Les versants très raides, parfois soumis à une forte érosion, sont progressivement recouverts par des fourrés de plus en plus denses.

La forêt, majoritairement composée de chênes pubescents, parvient à se maintenir par endroits et à constituer des massifs tapissant le penchant. Elle est parfois interrompue par des falaises.

Des prairies de fauche, non amendées, abritant différentes espèces végétales et des pâtures, complètent l’ensemble proposé.

Commentaires sur la délimitation

Les limites de la zone reprennent les limites de la ZNIEFF de première génération. À l’exception d’un vallon, le site occupe les versants d’un plateau dominant la plaine de la Garonne.

Ce territoire se singularise par une succession d’habitats comprenant des espèces caractéristiques des pelouses sèches. Ces pelouses se présentent parmi les ultimes stations situées à l’ouest du département, dominant la Garonne. Elles sont également isolées des autres stations situées plus au nord.

Le site représente un espace marginalisé, pressé par les grandes cultures intensives et l’urbanisation.