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La zone comprend un vaste ensemble de coteaux en rive droite de la Baïsole, caractérisés par l’alternance de milieux semi-ouverts et forestiers, typiques des habitats rencontrés dans cette région de l’Astarac.
La forêt se maintient en rive droite, aux pentes importantes peu propices à la mécanisation agricole. Il s’agit de boisements de type atlantico-montagnard avec chênes et hêtres (AREMIP/COG, 1994).
L’Aigle botté (Aquila pennatus) est connu comme nicheur dans ces bois. Deux sites de nidification sont localisés dans les parties nord et sud de la zone, mais l’emplacement de l’aire peut changer d’une année sur l’autre, surtout si le milieu offre plusieurs possibilités dans ce domaine. Une superficie forestière importante d’un seul tenant est un élément favorable à la présence de cette espèce. La diversité des habitats, landes, prairies, bois, cultures et rivière explique la richesse du milieu en proies potentielles, conditionnant aussi la réussite des reproductions.
Cette forêt est peu exploitée, car très morcelée entre plusieurs propriétaires. Son exploitation reste cependant une des premières causes de dérangement, surtout lorsqu’elle intervient aux périodes critiques ne laissant aucune alternative aux espèces durant leur cycle de reproduction.
À noter aussi l’hivernage important du Pigeon ramier (Columba palumbus), non déterminant, dans ces bois où ont également été constatés le Pic mar (Dendrocopos medius, déterminant) et le Milan noir (Milvus migrans, non déterminant) (AREMIP/COG, 1994).
Par ailleurs, la présence sur ce coteau de l’Ophrys de Gascogne (Ophrys vasconica) a déjà été mentionnée.
La zone proposée comprend un vaste ensemble de coteaux en rive droite de la Baïsole, caractérisés par l’alternance de milieux semi-ouverts et forestiers, typiques des habitats de cette région de l’Astarac. Cet ensemble est utilisé comme site de nidification par l’Aigle botté, dont deux sites de nidification sont actuellement localisés dans les extrêmes nord et sud de la zone, mais qui est susceptible de se déplacer d’une année sur l’autre ailleurs sur le coteau. Les contours suivent le relief du coteau, et intègrent ainsi l’ensemble forestier qui héberge les sites de nidification, ainsi que les autres habitats imbriqués dans cet ensemble : parcelles cultivées, prairies et landes, qui présentent un intérêt certain en tant que territoires de chasse notamment.
