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Le site du « marais de la Fondial » se situe à l’extrémité nord du département du Lot, aux confins du département de la Corrèze. À cheval sur les territoires communaux de Condat (56 %) et de Cavagnac (44 %), son altitude moyenne est d’environ 130 m. Il s’agit d’un vaste marais alcalin jusqu’alors préservé s’étendant sur 25 ha à la source et sur la rive droite du Lafondial, ruisseau affluent de la Tourmente qui se jette elle-même dans la rivière Dordogne, sur sa rive droite.
Ce site, qui constitue un des plus beaux marais alcalins du Lot, abrite un ensemble intéressant d’habitats et d’espèces déterminants caractéristiques de ces milieux. Pour les habitats déterminants, on citera la présence de bas-marais à Carex flava médio-européens, habitat rare sur l’ensemble de la région Midi-Pyrénées. Les espèces végétales déterminantes inféodées à ces milieux présentes ici sont nombreuses. Parmi les plus intéressantes, certaines bénéficient d’un statut de protection. C’est le cas du Troscart des marais (Triglochin palustre), protégé en Midi-Pyrénées, et du Potamot coloré (Potamogeton coloratus), dont il s’agit ici d’une des seules stations régionales connues, protégé dans le département du Lot. D’autres sont rares dans le Lot, comme la Laîche distique (Carex disticha), la Laîche jaunâtre (Carex flava), le Jonc à tépales obtus (Juncus subnodulosus), le Souchet de Tabernaemontanus (Schoenoplectus tabernaemontani), la Germandrée des marais (Teucrium scordium), ou bien encore la Véronique faux mouron d’eau (Veronica anagalloides). Côté faune, 4 oiseaux déterminants sont mentionnés : la Chevêche d’Athéna, le Torcol fourmilier, la Pie-grièche écorcheur et la Tourterelle des bois ; un poisson : le Brochet ; un coléoptère : l’Agrile de Guérin (Agrilus guerini) ; ainsi qu’un gastéropode d’intérêt communautaire (Vertigo moulinsiana), dont il s’agit ici d’une des deux seules localités lotoises.
Le site du « marais de la Fondial » correspond à un grand marais alcalin situé en plaine à l’extrémité nord du département du Lot. Jusqu’alors préservé, il est délimité de toutes parts par des habitats banals anthropisés (prairies améliorées, cultures).
