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Cette ZNIEFF de type 2 est localisée dans le Lauragais haut-garonnais, le long d’un plissement marneux entre les communes d’Avignonet-Lauragais et Mouvilles-Hautes. Sur une surface totale de 150 ha, ce site est constitué de plusieurs versants de coteaux qui surplombent le ruisseau du Marès (au sud) et celui des Hucs (au nord). C’est un ensemble à la fois homogène de par son faciès géologique, et varié de par sa diversité de végétation.
Localement, le cortège de plantes déterminantes y est particulièrement conséquent, avec une quinzaine d’espèces recensées (deux ZNIEFF de type 1 incluses dans cette zone les répertorient). Les pelouses sèches sur sol calcaire et les forêts de feuillus témoignent de l’influence méditerranéenne de ces coteaux exposés sud-est. Notons, pour les plus remarquables des pelouses sèches, l’Orchis papillon (Anacamptis papilionacea) qui est protégé en Midi-Pyrénées, la Germandrée dorée (Teucrium aureum) et l’Égilope ovale (Aegilops ovata), deux espèces peu communes dans la région. Certains boisements renferment des peuplements de feuillus intéressants par leur association et leur rareté : le Chêne kermès (Quercus coccifera) est largement présent, en mélange avec le Chêne vert (Quercus ilex) et le Chêne pubescent (Quercus pubescens). Certaines cultures possèdent des ourlets avec les formations précédentes très riches en messicoles : la Nigelle de France (Nigella gallica), une espèce protégée en France, est bien présente sur le site. Enfin, à l’extrême nord de la ZNIEFF, une prairie humide fait également partie du site et abrite la Jacinthe romaine (Bellevalia romana), qui est également protégée en France. Ainsi, malgré un contexte agricole dense, ce site renferme une mosaïque de milieux qui recèlent, parmi un important cortège de plantes déterminantes, des espèces végétales rares et protégées.
Cette ZNIEFF de type 2 rassemble des habitats variés, situés sur un ensemble homogène de coteaux surplombant le ruisseau du Marès et celui des Hucs. Les secteurs à influence méditerranéenne et les prairies humides donnent lieu à des stations naturalistes particulièrement intéressantes, dont les plus riches et étudiées font l’objet de ZNIEFF de type 1. Celles-ci sont reliées entre elles par des cultures riches en messicoles, mais également par un certain nombre de parcelles intensives. L’unité de cette ZNIEFF repose sur son faciès géologique.
