La Maronne est un affluent en rive gauche de la Dordogne. Le secteur en ZNIEFF concerne une partie de la vallée aux pentes très escarpées, très sauvage et entièrement boisée. Les milieux boisés correspondent à des forêts de pente aux essences très variées. Au fond de la vallée au bord de la Maronne, on observe des formations végétales très riches en espèces rappelant les mégaphorbiaies. Les voies de communication sont très rares dans la vallée, seules deux routes coupe cette vallée, la D13 qui permet d'atteindre les ruines des Tours de Merle (site inscrit) et la D111E en peu plus à l'amont. C'est une vallée d'une très grande richesse écologique de part la qualité des milieux qu'elle abrite mais c'est aussi un secteur d'une grande richesse pour la faune et la flore.
Au plan botanique, on trouve dans cette vallée une flore à caractère montagnard bien marqué malgré une altitude relativement faible. De plus, les sols très diversifiés de la vallée permettent la juxtaposition d'espèces qui recherchent des substrats neutrophiles avec des espèces qui préfèrent un substrat plus acide. On pourra trouver aussi par endroit, à la faveur d'escarpements rocheux, ombragés et humides ou bien exposés et secs, une flore particulière relativement rare compte tenu de la rareté des milieux sur lesquels elle se développe.
Au plan faunistique, la vallée est également d'une incroyable richesse. Deux paramètres expliquent cette situation, d'une part la grande quiétude de la vallée qui permet aux animaux à grands territoires de trouver des conditions idéales pour se développer (Faucon pélerin, Milan royal, Genette) et d'autre part une multitude de micro-habitats permettant d'accueillir une faune aux territoires plus réduits comme les insectes parmi lesquels le Carabus hispanus, espèce endémique du sud du massif Central.
Seuls ont été retenus dans l'inventaire ZNIEFF du Limousin, les versants situés effectivement en Limousin. Les autres versants de la vallée seront proposés à l'Auvergne pour qu'ils soient intégrés à l'inventaire de cette région.
Périmètre englobant l'ensemble de la vallée du côté corrézien. La limite passe par la ligne de rupture de pente de la vallée.