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Le lac de Vert est une retenue collinaire mise en service en 1971. Inscrit dans un environnement agricole traditionnel, il est bordé de prairies humides. S'en échappe le ruisseau de Vert qui serpente ensuite dans une combe, avant de se jeter dans la Cance. Un certain nombre d’amphibiens y vivent. Le Crapaud calamite, trapu à pattes postérieurs courtes, se cache le jour sous les pierres et dans le sable. Il se reproduit sur les bords des étangs envahis de végétation. La Rainette méridionale, quant à elle, se tient sur la végétation arbustive des ceintures d'étangs pendant la journée et se rend dans l'eau pendant la nuit. En France, elle est surtout présente sur le pourtour méditerranéen et remonte la vallée du Rhône jusqu'en Ardèche et dans la Drôme. Ces ceintures de végétation sont également peuplées par toute une faune invertébrée, dont des libellules. Le Sympétrum à nervures rouges est l’une d’entre elles. Relativement bien représentée dans le sud de la France, elle est reconnaissable à ses ailes aux nervures rouges et à une large tache jaune à la base des ailes postérieurs. Chez les oiseaux, on peut citer le Guêpier d’Europe mais aussi La Chouette chevêche (ou Chevêche d’Athéna) et l’Engoulevent d’Europe beaucoup plus discrets. La queue nord-ouest du lac est une prairie humide qui accueille un certain nombre d’espèces végétales remarquables. La Scorsonère humble est une composée aux capitules de fleurs jaunes et feuilles basales lancéolées et étroites des prairies humides. L’Orchis à fleurs lâches, d'un rouge-violet foncé, fleurit vers Pentecôte. Le nom de cette orchidée fait allusion à l’aspect de l’inflorescence. Aux alentours se trouvent des prairies de fauche. Le chemin qui permet d’accéder au lac est bordé de champs de céréales. La Nielle des blés aux belles fleurs roses fait partie de la famille des œillets. Cette plante messicole, comme toutes les espèces végétales croissant dans les cultures, est en forte régression.
