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Cette zone naturelle doit son existence à une surface de sable et gravier, qui se traduit par des conditions écologiques xérophiles et thermophiles (influencées par la sécheresse et la chaleur). Elle inclut également, au-delà d'une butte boisée au nord, un marais alcalin. L'intérêt naturaliste de cet ensemble résulte, entre autres, de la juxtaposition de deux habitats naturels de grand intérêt, radicalement opposés. Si le marais, trop évolué et peut-être insuffisamment étudié, ne semble plus abriter d'espèce remarquable (la présence du Sonneur à ventre jaune y était attestée avant 1980), le secteur sec et plus ou moins pierreux héberge en revanche plusieurs espèces végétales très rares dans le bassin lémanique, voire en Haute-Savoie. Ce site est franchi par une voie ferrée qui contribue au maintien de l'habitat sec et pierreux mais participe également à l'altération de sa flore du fait de l'épandage annuel d'herbicides. Il mérite d'être épargné d'éventuelles extractions de gravier dans la moraine, et le marais nécessiterait rapidement des mesures de gestion.
