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Haut-lieu des randonnées naturalistes, les alentours du Mont Cenis sont connus depuis longtemps, les premiers écrits traitant de sa flore datant du seizième siècle. La diversité des roches, des expositions, l'influence climatique des vallées internes et la présence du lac contribuent à une diversité biologique exceptionnelle.
On rencontre notamment ici des communautés végétales de "bas-marais" (marais tout ou partie alimentés par la nappe phréatique) arctico-alpins rares à l'échelle européenne ; il s'agit d'un type de végétation commun aux zones arctiques et alpines. Une espèce décrite dans les régions boréales mais inconnue jusqu'à présent dans les Alpes a d'ailleurs été identifiée en 2004 seulement dans la Combe de Cléry : la Laîche des glaciers (Carex glacialis).
Sont en outre présentes d'autres plantes très rares dans notre pays comme la Saponaire jaune (dont c'est l'unique station française). L'intérêt entomologique du site est également majeur, avec la présence de quelques espèces endémiques (c'est à dire dont l'aire de répartition est limitée à cette zone géographique restreinte). Ce site incontournable fait l'objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope depuis 1991. Souhaitons que la fréquentation touristique n'affecte pas à terme ce patrimoine naturel irremplaçable.
