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La plaine du Forez est située au centre du département de la Loire. C’est un bassin d’effondrement datant de l’ère tertiaire et recouvert au quaternaire par les alluvions de la Loire qui ont donné naissance aux sols actuels. L’altitude moyenne est de 360 m. La topographie, entre les monts du Forez et ceux du Lyonnais, entraîne une accumulation des eaux de ces montagnes dans la plaine, où elles alimentent la Loire qui la traverse du sud vers le nord. L’abondance de la ressource en eau a permis dès le treizième siècle la création d’étangs pour la pisciculture. Aujourd’hui près de trois cents étangs existent en plaine du Forez, représentant environ 1500 ha où vivent une faune et une flore diversifiées et remarquables. Les étangs du Soleillant se situent à l’est de la "plaque" d’étangs de Feurs. Le site est à proximité de deux routes départementales, les CD 10 et 18. Le paysage alentour est constitué de prairies naturelles de fauches ou de pâtures et de cultures dont le maïs. Alimenté en eau par le ruisseau le Soleillant, ces deux étangs se trouvent en tête d'une chaîne d’étangs. Les connaissances naturalistes disponibles sont ici essentiellement ornithologique. Aucune prospection botanique n’a notamment été menée jusqu’alors, mais il est probable que ce site héberge une flore remarquable, comme la plupart des étangs foréziens. L’avifaune nicheuse est ici constituée de deux canards : le Fuligule milouin et le Canard chipeau. En effet, ce type d’espace, où existent une zone en eau libre bordée par des ceintures végétales humides et des prairies, constituent le biotope idéal pour ces deux espèces. En hiver, l’ensemble est très régulièrement fréquenté par un groupe de Grandes aigrettes. L’observation de trente animaux n’est pas surprenante puisque l’on a pu trouver sur un autre site de la plaine du Forez un groupe de plus de cent individus ! La Grande aigrette appartient à la famille des ardéidés c’est à dire des hérons. Totalement blanche sur des pattes noirâtres, la Grande aigrette possède une envergure pouvant atteindre 1,7 m. Dans la Loire, elle se fait de plus en plus fréquente en hiver et sa nidification est depuis peu soupçonnée.
