ZNIEFF 820032217
Etangs des Maréchaux

(n° régional : 42090034)

Commentaires généraux

Les étangs des Maréchaux se situent dans la plaine du Forez, en plein centre de la "plaque" de Mornand, à 350 m d’altitude. Le site est situé à proximité de la route départementale D113. Il jouxte quelques habitations et est entouré de prairies, de bois et de cultures. Cette zone est constituée deux étangs de 9 et 1,5 ha chacun. Leur alimentation en eau est assurée par une prise d’eau sur le ruisseau Pralong et une "borne" d'irrigation sur le canal du Forez. Leur vidange s'effectue dans un fossé rejoignant le ruisseau du Vizezy. Leur configuration et leur mode de gestion sont caractéristiques des étangs foréziens, avec un endiguement sur les quatre faces, une profondeur moyenne de l’ordre de 1,2 m, et aucune pratique d'"assec" de longue durée. L'ensemble comporte des roselières à massettes et phragmites, ainsi qu'une zone de transition se situant en queue d’étang. L’intérêt naturaliste local est double. Sur le plan botanique, on trouve des plantes aquatiques intéressantes comme la Wolffie, petite lentille d’eau dépourvue de racine. On trouve également l’Utriculaire commune, plante carnivore dont les feuilles en lanières portent de petites outres, appelées utricules, capables de capturer de petits animaux. Entièrement immergée, l’Utriculaire commune passe inaperçue une grande partie de l'année. Elle se remarque en été par la présence de petites fleurs jaune vif qui apparaissent à la surface de l'eau. Parmi les hélophytes (plantes des berges tantôt inondées, tantôt exondées mais toujours gorgées d'eau), on trouve des plantes telles que le Rubanier émergé, la Renoncule scélérate, l’Oseille maritime et quelques plantes annuelles de berges sableuses comme le Scirpe ovale. Ces quatre espèces sont protégées en région Rhône-Alpes. Sur le plan ornithologique, on peut observer dans les roselières, en hivernage, le Butor étoilé. La Nette rousse et le Canard chipeau sont par contre nicheurs. La Nette rousse est un canard plongeur magnifique. Le mâle est reconnaissable à son long bec rouge corail et à sa tête roux orangé rehaussée d'un cimier doré. Cet anatidé conserve dans la Loire une de ses plus importantes populations connues en France. Cependant, depuis quelques années, ses effectifs ont sensiblement diminué. Entre 1994 et 1997, la population nicheuse dans la Loire était de l’ordre de cinquante à soixante-dix couples selon les années.

Commentaires sur la délimitation
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