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Situé au sud des Rousses, à 184 m d'altitude et traversé par le CD 19, ce site est en fait un ensemble de petites mares sans doute connectées entre elles, qui semblent plus ou moins laissées à elles-mêmes L’intérêt naturaliste local est lié à la seule présence d'une libellule extrêmement vulnérable et protégée au niveau européen. Cette petite demoiselle (ses ailes se replient à la verticale sur son dos) porte le nom d'Agrion de Mercure. Généralement, elle est présente à proximité des eaux courantes, sur les suintements sourceux en milieux prairiaux, les rus et ruisselets envahis de végétation (cresson ou encore iris…). On peut également l'observer sur les "lônes" (bras morts du Rhône et de ses affluents) ensoleillées, et plus rarement sur les plans d'eau alimentés, gravières âgées et marécages. Rare dans le département (elle n'est connue que dans vingt-huit localités), l’Agrion de Mercure est très sensible à la pollution et supporte très mal une modification de son habitat (rectification, curage, drainage, etc.).
