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Commentaire général
Ce site est situé au sud de Tourves, les altitudes sont comprises entre 260 et 601 m. Ce site couvre un ensemble de collines calcaires, pourvues de quelques affleurements dolomitiques. De nombreux vallons, des barres rocheuses, des anciennes mines de bauxite complètent le paysage. Le site est dominé par des pinèdes de pin d'Alep, des chênaies vertes et pubescentes et quelques garrigues. Les gorges du Caramy et leurs petites falaises séparent la ZNIEFF en deux.
Flore et Habitats naturels
Rosa gallica et Orchis coriophora subsp. fragrans sont présents au niveau des affleurements de bauxite. Les secteurs sablonneux (calcaires dolomitiques) hébergent la Fléole des sables (Phleum arenarium).
Faune
Douze espèces animales patrimoniales, dont trois déterminantes, se rencontrent dans cette zone.
Les oiseaux nicheurs d’intérêt patrimonial renferment notamment l’Autour des palombes et le Circaète Jean-le-Blanc. Deux autres rapaces diurnes utilisent ce secteur comme zone de chasse : le Faucon pèlerin et le Grand-duc d’Europe.
Chez les reptiles, on note la présence du Psammodrome d'Edwards (Psammodromus edwarsianus), espèce remarquable ouest méditerranéenne, affectionnant les milieux ouverts secs et de la Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus), espèce remarquable du sud de la France, de la péninsule Ibérique et du Maghreb qui affectionne les garrigues ouvertes et les milieux karstiques bien exposés.
Chez les invertébrés, mentionnons la présence de la Diane (Zerynthia polyxena), espèce remarquable et menacée de lépidoptères papilionidés, en régression et devenue assez rare, thermophile, de répartition centre et est méditerranéenne, habitant les ravins, talus herbeux, prairies, garrigues arborées, phragmitaies, ripisylves, bords de cours d’eau jusqu’à 1 000 m. d’altitude et dont la chenille vit sur l’Aristoloche Aristolochia rotunda (dans une moindre mesure sur A. clematitis, A. sicula et A. pistolochia), la Zygène des bugranes (Zygaena hilaris), espèce remarquable d'hétérocère Zygénidés, d'affinité ibéro-provençale, liée aux pelouses et friches sèches où croît sa plante hôte (Bugrane jaune Ononis natrix), l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), espèce qui affectionne les écoulements modestes à eaux courantes claires, ensoleillées et peuplées d'hydrophytes.
Le site, en deux parties, est limité par des gorges, des ruptures de pente, des cols et l'occupation du sol afin de constituer un ensemble de collines cohérentes et s'étend de part et d'autre des gorges du Caramy.
