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Jean Lecomte, c/o M. Pierre NoëlSPN et Département Milieux et Peuplements AquatiquesMuséum national d'Histoire naturelle43 rue BuffonCP 48, F-75231 Paris cedex 05pierre.noel [at] mnhn.fr
Légende :
Vue dorsale d'une femelle de bouquet de flaque Banyuls-sur-mer, Pyrénées orientales, 11 mai 1975.
Le corps du bouquet de flaque est presque cylindique. Le rostre ne dépasse pas l'extrémité de l'écaille antennaire et porte 8 dents dorsales (dont 3 sont postorbitaires) et 3 dents ventrales. Les pattes des 2 premières paires se terminent par une pince. Le jour, la crevette présente des lignes bleutées et les pattes ont des marques bleues avec des anneaux jaune vif au niveau des articulations. Les jeunes sont peu colorés et la nuit les crevettes sont plus transparentes. Les femelles peuvent atteindre 6,3 cm de longueur totale (1,2 g) et les mâles 4 cm (0,5 g).
Détermination et espèces proches.
L'identification est assez simple pour les adultes mais demande de l'attention pour les jeunes qui ont une morphologie proche de celle d'autres Palaemon, en particulier de P. serratus.
Période d’observation.
Les adultes s'observent toute l'année.
Biologie-éthologie.
L'espèce est omnivore et consomme des algues, des animalcules et des détritus divers. Une étude récente a montré que cette espèce était capable de nettoyer les poissons. L'accouplement puis la ponte ont lieu la nuit en été. La femelle pond jusqu'à 1.500 œufs. Les larves sont planctoniques et il y a 7 à 9 stades zoé. La maturité sexuelle est atteinte à 3,4 cm.
Écologie et distribution.
En raison d'une bonne tolérance aux variations de salinité (5 à 45 ‰), l'espèce est plutôt présente en milieu paralique. Elle se rencontre jusqu'à -5 m de profondeur dans les cuvettes de l’estran et dans l'infralittoral côtier, parmi les algues, dans les rochers, au sein des herbiers, dans les étangs littoraux et le schorre. On la trouve dans l'Atlantique de la Norvège aux îles du Cap Vert et dans toute la Méditerranée. Elle a été introduite dans divers pays.
Interactions avec les activités humaines.
L’espèce est parfois présentée en aquariologie marine. Comestible, elle est récoltée en pêche à pied mais a un faible intérêt alimentaire en raison de sa petite taille.
P. Noël(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2017
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).