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Aphodien qui peut être assez uniformément brun noir ou présenter des élytres plus clairs, rougeâtres voire brun-jaune. Critères diagnostics (de l'avant vers l'arrière) : a) le pronotum est rebordé le long de sa base postérieure et densément ponctué, b) les élytres sont marqués par l'alternance de fines stries luisantes et d'interstries mats, c) la couronne de soies située à l'apex des métatibias est composée de soies inégales, d) le premier article du métatarse postérieur est aussi long que l'éperon apical supérieur du tibia.
Détermination
Des confusions sont possibles compte tenu de la faible typicité de l'espèce. Il faut se souvenir qu'il s'agit d'une espèce plus particulièrement abondante en montagne. Espèces morphologiquement proches : la principale difficulté vient de la confusion avec Amidorus immaturus (Mulsant, 1842), qui sera toujours minoritaire dans les peuplements où les deux espèces coexistent. Amidorus immaturus se distingue normalement grâce à l'aspect uniformément luisant de ses élytres. Par ailleurs, chez Amidorus immaturus, le premier article du métatarse postérieur est un peu plus court que l'éperon apical supérieur du tibia. L'examen des paramères permet de différencier les mâles des deux espèces sans ambiguïté.
Période d'observation
Les adultes sont principalement observables en été.
Biologie-éthologie
Espèce coprophage. La larve peut creuser des tunnels dans le sol et remonter se nourrir dans les excréments ou dans les amoncellements de fumier que l'on rencontre là où le bétail stationne.
Biogéographie et écologie
L'espèce est présente depuis la Péninsule Ibérique et l'Angleterre jusqu'au Caucase. En France on rencontre la sous-espèce Amidorus obscurus obscurus (F.). En France continentale (elle est absente de Corse), l'espèce se rencontre surtout en montagne où elle peut atteindre 3000 mètres d'altitude. Dans les pelouses alpines elle est très commune et peut constituer plus de la moitié de l'effectif des peuplements de bousiers.
Pierre JAY ROBERT(UFR3/Faculté Sciences Humaines & Sciences de l'Environnement Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive),2021
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).