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Cette petite araignée-sauteuse possède les yeux caractéristiques de sa famille. Il existe quinze espèces du genre en France. Le corps du mâle est noir plus ou moins brillant avec les extrémités des pattes brunes. Le corps de la femelle est noir brillant à reflets cuivrés (d'où son nom) avec des taches d'écailles blanches qui constituent en général une bande transversale au milieu du céphalothorax, une bande latérale à l'avant de l'abdomen, une autre vers le milieu et deux taches vers l'arrière. Les pattes-mâchoires sont jaunes, les pattes sont claires avec des bandes longitudinales noires. Une autre espèce, Heliophanus flavipes, ressemble beaucoup par la couleur à H. cupreus. Pour identifier clairement les différentes espèces du genre, l'observation des pièces génitales est indispensable.
Milieux colonisés
Végétation basse de friches, prairies, de sous-bois
Chasse
L'espèce chasse le jour dans la végétation herbacée. Ses proies sont très diverses, un peu plus petites que lui : pucerons et autres petits insectes. Pour la période d'inactivité, il tisse une loge de soie ovalaire pourvue à chaque extrémité d'une issue.
Développement, cycle
Les adultes apparaissent en mai. Les mâles sont présents jusqu'en juillet, les femelles jusqu'à l'automne. Le cycle est annuel.
Les accouplements ont lieu en juin-juillet. Le mâle sécrète après l'accouplement une substance qui obture l'épigyne de la femelle, interdisant tout accouplement ultérieur. Lors de la ponte, la femelle garde ses œufs, tenus ensemble par un fil de soie dans une grande loge cachée sous une écorce ou une pierre. Les pontes comprennent de quinze à une trentaine d'œufs. Après l'éclosion, la femelle reste encore avec sa progéniture plusieurs jours. Les jeunes se dispersent ensuite puis mènent chacun une vie solitaire. Les jeunes passent l'hiver à un stade intermédiaire.
A. Canard(Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN),2014
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).