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Auteur : J. Carlin |
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Jérôme Carlin
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Auteur : R. Poncet |
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Auteur : S. Wroza |
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Longueur : mâle 16 à 17 cm et femelle 18 à 19 cm, envergure : 35 cm environ pour le mâle et 38 cm environ pour la femelle, poids : 59 g en moyenne pour les mâles et entre 63 et 103 g pour les femelles selon la saison.
La Chevêchette d'Europe ressemble à un gros moineau avec une tête ronde à quasi carrée selon l'humeur et de petits yeux jaunes orangés surmontés de sourcils blancs. Le dessus est brun foncé parsemé de petites tâches blanches et le dessous est blanc strié de brun. Sa queue brune dépasse nettement de la pointe des ailes et présente 5 minces barres blanches et peut être relevée à la verticale, ce qui est caractéristique de l'espèce. En vol sa silhouette est marquée par des ailes courtes et obtuses et une queue arrondie.
La population française est sédentaire mais une partie des femelles manifeste un certain erratisme. Certains individus peuvent transhumer à la mauvaise saison jusqu'à la limite inférieure des forêts voire jusqu'à la plaine. Les populations du nord de la Scandinavie et de la Russie ont tendance à effectuer de vraies migrations se traduisant par des « invasions » dans les populations méridionales.
La Chevêchette d'Europe, dite « rapace nocturne », est pourtant surtout diurne. Ses deux pics d'activités s'observent essentiellement le soir et le matin avec une activité qui se prolonge le jour et elle dort la nuit.
La Chevêchette d'Europe effectue des mouvements vifs, parfois saccadés et pressés. Son vol est rapide et en dents de scie sur les longs trajets. Elle chasse à l'affût et peut aussi capturer des oiseaux en vol ou dans leur gîte nocturne. Elle se nourrit surtout de micromammifères et aussi de passereaux en hiver. Ses pelotes de réjection mesurent en moyenne 28 mm de long et 12 mm de diamètre. Les nombreuses morsures sur les os de ses proies permettent de les reconnaître.
La Chevêchette d'Europe est relativement agressive et associable. Les adultes appariés s'évitent et utilisent des reposoirs séparés. Les parades et accouplements se déroulent à partir de fin février à début avril. C'est ensuite la femelle qui couve 5 à 7 œufs et le mâle apporte les proies.
La taille du domaine vital dépend de la qualité du milieu (notamment la quantité de cavités) et varie aussi au cours de l'année. Dans le Vercors, la surface pour un mâle a été estimée à 0,93 km² en moyenne avec une augmentation significative entre la période pré-reproduction (0,2 km²) et post-reproduction avant l'envol (0,83 km²) ; la femelle utilise un territoire de 3 ha autour de la cavité de reproduction.
Les poussins quittent la cavité à l'âge de 28 à 32 jours en étant capables de voler et de parcourir déjà une assez grande distance. La famille reste unie pendant 4 semaines, nourrie par les parents. Les jeunes dispersent à l'automne : les femelles à 17 km environ et les mâles à 12 km environ mais les mâles se cantonnent ensuite alors que les femelles restent vagabondent.
La Chevêchette d'Europe fréquente les forêts peuplées de vieux arbres, principalement de conifères et parfois les Hêtraies-Sapinières. Elle évite les forêts trop denses et uniformes car elle nécessite des terrains de chasse de type clairières, sous-bois, bordures de tourbières hautes. Elle utilise des trous de pics pour se reproduire, s'alimenter et stocker ses proies ; surtout de Pic épeiche, Pic épeichette, Pic tridactyle ou Pic cendré.
Manifestation vocale : Voix mélodieuse avec des notes sifflantes et grinçantes, en même temps monotone en raison d'un répertoire assez limité. Chant territorial du mâle composé d'une série uniforme de sons sifflants, diu, d'une fréquence quasi constante et le plus souvent sans harmonique.
Romain Sordello(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2012
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).