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Sa taille est généralement comprise entre 15 et 20 cm, rarement au-delà de 25 cm (maximum 33 cm pour un poids de 595 g).
Diagnose :
La Crapet de roche se caractérise par un corps élevé très aplati latéralement, deux nageoires dorsales unies, une tache noire sur l’opercule, un iris rouge et orange, une coloration brune vive, et une nageoire anale avec six épines.
Détermination et espèces proches:
L’identification de l’espèce est simple car elle a peu de chance d’être confondue avec d’autres espèces. Néanmoins, une confusion reste possible avec la Perche-soleil Lepomis gibbosus (Linnaeus, 1758), mais il se distingue de cette dernière par une coloration brune du corps (vs. présence de taches bleutées), et par la présence de six épines sur la nageoire anale (vs. trois).
Période d’observation :
Le Crapet de roche est observable toute l’année.
Biologie-éthologie :
Sa longévité moyenne est comprise entre 10 et 12 ans. La période de reproduction s'étale entre le mois de juin et le mois de juillet lorsque la température de l'eau atteint de 15 à 20°C. Le mâle creuse un nid circulaire sur un fond composé de petites roches et de graviers à faible profondeur. Le mâle attire la femelle dans le nid. Elle y déposera de 2000 à 11000 œufs collants. Le mâle gardera les œufs jusqu'à leur éclosion, par la suite il assurera la protection des jeunes pendant quelques temps supplémentaires. Il se nourrit principalement d'insectes aquatiques, d'écrevisses et de petits poissons.
Biogéographie et écologie :
Originaire d’Amérique du Nord, le Crapet de roche a été introduit en France au début des années 1900. Il est observable dans la Saône mais aussi et surtout dans la Loire où il a été localisé. Mise à part la France, le Crapet de roche est plutôt rare en Europe à l'exception du sud de la Grande Bretagne. Cette espèce fréquente les zones rocheuses à faible profondeur des lacs et des rivières. Il affectionne également les secteurs d'eau chaude à végétation dense. Les artefacts (ponts, quais, piliers) constituent pour lui des cachettes de choix.
Interactions avec les activités humaines :
Cette espèce a un intérêt mineur commercial pour les pêcheries. Autrement, elle a également un intérêt pour la pêche sportive et pour les aquariums publics.
G. Denys(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2018
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Répartition actuelle en France métropolitaine
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Carte de répartition issue du programme Atlas de la Biodiversité Départementale et des Secteurs Marins
Présence certaine
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Présence probable
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche de l'espèce incomplète mais présence de milieux favorables ;
une écologie de l'espèce compatible avec l'hypothèse de sa présence ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 10 ans par rapport à la date de référence, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [vertébrés, plantes et invertébrés bien étudiés (rhopalocères, orthoptères, odonates...)] ;
une dernière observation fiable remontant à plus de 20 ans, aucune recherche spécifique récente et aucune présomption de disparition depuis cette date [taxons peu connus : fonge, nombreux invertébrés...].
Absence probable ou certaine
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
une recherche ciblée intensive mais infructueuse ;
l'absence de milieux adéquats ;
une espèce non observée alors que sa présence est facile à détecter ;
une présence peu vraisemblable pour des raisons historiques ou biogéographiques.
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Absence liée à une disparition avérée
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Pas d'informations
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
Rédigée par
DENYS Gaël
Validée par DENYS Gaël
le
27/08/2020
Présence mondiale (source GBIF)
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).