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Auteur : J. Touroult |
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Julien TOUROULT
Muséum national d'Histoire naturelle - Service du Patrimoine Naturel
36 rue Geoffroy Saint-Hilaire
CP 41
75 231 PARIS CEDEX 05
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Auteur : H.Bouyon |
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Bouyon Hervé
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Auteur : H. Bouyon |
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Auteur : P. Gourdain |
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Taille :
8-12 mm.
Diagnose :
Très convexe, presque hémisphérique jaune, thorax visible avec des dessins noirs variables, élytres avec chacun cinq lignes noires, en plus de la suture qui forme une onzième ligne noire. Pattes et dessous du corps jaune et noir. Larve molle, à pattes apparentes, rouge/orangée avec des points noirs.
Facilité d’identification :
Facile
Espèces proches :
On ne peut pas confondre cette espèce. Il n’existe aucune autre espèce en France qui soit ronde, convexe et jaune avec des lignes noires.
Périodes d’observation :
Printemps et été, pour l’adulte et la larve (parfois aussi l’automne pour cette dernière).
Biologie/Ethologie :
L’adulte comme la larve mangent les feuilles des Solanacées, particulièrement celles de la Pomme-de-terre dont elle est connue et identifiée comme un ravageur. Cette espèce est originaire des montagnes d’Amérique du nord où elle vivait originellement sur quelques plantes sauvages de la famille des Solanacées, notamment Solanum rostratum Dun, sans jamais pulluler. La plantation en Amérique du Nord de la Pomme-de-terre (Solanum tuberosum L., 1753), une plante d’Amérique Centrale, a provoqué un changement opportuniste de l’écologie du Doryphore, qui s’est mis à pulluler sur ces cultures dès le début de 19ème siècle. Il est détecté pour la première fois en Europe en Allemagne, à Cologne, en 1877, probablement transporté depuis les Etats-Unis avec des denrées. Les foyers d’implantations sont à peu près maîtrisés jusqu’en 1900 où l’espèce est rencontrée pour la première fois en France, dans les Pyrénées, puis dans le Bordelais en 1922. Il a depuis conquis toute l’Europe. Malgré l’utilisation d’insecticides chimiques depuis les années 50 en agriculture moderne, l’espèce se maintient, notamment sur des espèces sauvages comme la Morelle douce-amère (Solanum dulcamara L., 1753) ou la Morelle noire (Solanum nigrum L., 1753), plantes sur lesquelles elle ne pullule jamais comme sur la Pomme-de-terre.
A noter que la grande Famine en Irlande, entre 1845 et 1852, et antérieure à l’arrivée du Doryphore, et ne peut lui être imputé comme c’est souvent le cas dans la littérature. Cette famine est due à une politique alimentaire monoculturuale combinée à un champignon, le Mildiou de la Pomme-de-Terre (Phytophtora infestans (Mont.) de Bary), qui détruisit toutes les cultures, privant la population de son unique source de subsistance.
Biogéographie :
Cosmopolite.
D'après: Auber, L. 1960. 1960. Atlas des Coléoptères de France. Tome II. Boubée, Paris. 274 pp.
A. Horellou(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)),2015
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).