Taille : 7 – 8 mm

Diagnose :
Punaise brunâtre à roussâtre à la tête aussi longue que large recourbée en avant. Antennes dont l’article II dépasse l’apex du clypéus (nez). Une épaisse ligne longitudinale centrale blanche traverse le pronotum et s’étend sur presque tout le scutellum, mais n’est pas ceinturée de noir comme chez les Aelia. Les angles antérieurs du scutellum sont soulignés de lignes blanches allongées plus longues que le tiers de la longueur du scutellum.

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
Il s’agit de la plus grande espèce de Neottiglossa d’Europe. Les angles antérieurs du scutellum portent des « virgules » blanches beaucoup plus allongées que chez les autres espèces : elles atteignent entre le tiers et la moitié de la longueur totale du scutellum.

Période d’observation :
Mai à octobre.

Biologie-éthologie :
Elle vit probablement sur des graminées, mais en raison de la rareté de cette espèce, le relevé de ses plantes hôtes n’a pas encore été fait.

Biogéographie et écologie :
Espèce rigoureusement méditerranéenne. Les observations ont toutes été réalisées dans des lieux chauds et secs : garrigues, friches et prairies. Espèce très rare. De plus, la plupart des observations font état de la capture d’un seul spécimen à chaque fois. La densité a été estimée au mieux à un spécimen par hectare.

Roland Lupoli (), 2020