Taille : 8 – 10 mm

Diagnose :
Petite punaise de coloration globale grisâtre homogène. Son clypéus (nez) est non enclos par les jugas (joues). Les articles antennaires III sont aussi longs que les II, et les III, IV, V sont jaunes avec chacun un anneau noir. L’extrémité du scutellum est blanche et contrastée par rapport au reste du corps avec son bord antérieur marqué de petits points blancs (ou calus). Bords antéro‐latéraux du pronotum avec un ourlet blanc épais, sans carène médiane marquée (vue de face).

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
Elle se distingue des 2 autres espèces du genre Holcostethus par une ponctuation plus irrégulière avec une coloration plus claire, et par le rebord calleux des bords latéro-antérieurs de son pronotum.

Période d’observation :
Toute l’année, mais principalement de mars à novembre.

Biologie-éthologie :
C’est une espèce polyphage rencontrée sur des végétaux de plusieurs familles, notamment sur les centaurées, les achilées, les andryales (Asteracées), sur les ballotes (labiées), les molènes (Scrophulariacées), les alyssons, les sisymbres (crucifères), les thymelaea (Thymelaeacées), ou les résédas (Résédacées).

Biogéographie et écologie :
Espèce à distribution méditerranéenne, surtout répandue dans l’ouest des Balkans, l’Italie, le sud de la France, l’est de l’Espagne et le Maroc. On la rencontre jusqu’à 600 m d’altitude, dans les milieux chauds et secs : garrigues, maquis, pelouses steppiques, prairies sèches incultes, coteaux, pierriers, friches, abords des ruines et des chemins. Elle peut aussi vivre dans des terrains salés, dans les arrières-dunes et les sansouïres. Elle est commune dans son aire, se raréfiant en limite septentrionale.

Roland Lupoli (), 2020