Diagnose :
Poisson de surface au dos aplati et à la bouche supère. Les flancs sont beige clair avec le bord des écailles marqués de sombre. Ils présentent souvent des trainées ou des mouchetures dorées ou noires. La dorsale est souvent colorée en jaune et marquée de taches noires. La nageoire anale du mâle est transformée en organe copulateur appelé gonopode. Le ventre de la femelle est rond et une tache noire caractéristique (embryons visibles par transparence) est positionnée devant l’anale qui est en éventail.

Détermination :
Les femelles peuvent être confondues avec celles de Poecilia reticulata. Toutefois, P. vivipara est un peu plus grand (5 cm), possède un corps plus haut et une tête plus pointue. Une tache noire parfois ocellée est fréquente sur le flanc.

Période d’observation :
Observable toute l’année.

Biologie-éthologie :
C’est un poisson ovovivipare qui donne naissance à des jeunes entièrement formés. Le mâle féconde la femelle avec son gonopode, laquelle peut stocker le sperme dans ses voies génitales pour plusieurs portées. Elle donne naissance tous les mois à plusieurs dizaines d’alevins. C’est un omnivore qui se nourrit aussi bien de végétaux et de plancton que de petits insectes tombés à l’eau.

Biogéographie et écologie :
Il est originaire du nord de l’Amérique du sud et est donc indigène en Guyane. Introduit aux Antilles françaises. Il est très répandu dans les flaques de mangroves où l’eau est saumâtre et sur les bords calmes des rivières.