Taille/poids :
Jusqu’à 30 cm, mais généralement des individus de 20 cm maximum sont observés.
Diagnose :
Forme ramassée, subcylindrique, à bouche terminale et lèvres épaisses. Les yeux à iris orange sont placés sur le haut et sont proéminents (caractéristiques des espèces qui s’enfouissent). Dents soudées très puissantes. Couleur de fond crème, avec un réseau de taches polygonales sur le dos et la tête, et de taches plus petites sur les flancs, de teinte olive. Pectorales larges et courtes.
Détermination :
Moyennement difficile.
Espèces proches :
Plusieurs autres Tétrodons ressemblent à celui-ci, en particulier les 2 plus communes S. greeleyi et S. spengleri. La première possède des motifs composés uniquement de petites taches brunes parfois concentrées en patchs ; le 2ème est nettement plus petit, et plus uniforme dans la coloration. Une ligne de gros points sombres court depuis la bouche jusqu’au pédoncule caudal.
Période d’observation :
Toute l’année.
Biologie-éthologie :
La toxicité de ce poisson explique peut-être qu’il se sente rarement en danger. Sa nage est lente (sauf quand il le décide…), mais sa maniabilité et son aptitude à reculer sont assez rare chez les poissons. Il recherche tout type de proies (même à carapace solide) dans les fonds vaseux qu’il affectionne particulièrement.
Biogéographie et écologie :
Large répartition dans la région ouest-Atlantique, centrée sur la partie tropicale (les Caraïbes et le golfe du Mexique), mais remontant loin au nord et au sud des côtes continentales des 2 Amériques. Mal connue dans les Antilles françaises mais certainement pas rare ; il faut la chercher dans les secteurs sédimentaires et les mangroves, sur les côtes est de la Martinique notamment.
D'après :
SUTOUR J.-M., DIDIERLAURENT S. in : DORIS, 21/10/2018 : Sphoeroides testudineus Linnaeus, 1758, https://doris.ffessm.fr/ref/specie/1942
Thomas Menut(Fondation Biotope),
2020
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