Taille/poids :
Petite espèce de 10 à 15 cm maximum.
Diagnose :
Espèce de forme proche d’une demoiselle (mais plus grande) avec une bouche avancée. Une très large bande verticale sombre accompagnée de plusieurs autres plus fines de chaque côté. Quelques traits et taches bleu clair ornent sa tête et entoure ses yeux. Pupille « pincée » sur le devant caractéristique de la famille (Serranidé).
Détermination :
Facile pour les adultes, mais un peu plus difficile pour les stades juvéniles.
Espèces proches :
Plusieurs espèces du même genre possèdent quelques ressemblances avec cette espèce, d’autant que les variations intraspécifiques (et selon la maturité de chaque individu) ou géographiques sont importantes pour ce groupe d’espèces. Pour ce taxon, c’est surtout au stade juvénile que les confusions sont possibles, les individus étant très souvent uniformes.
Période d’observation :
Toute l’année pour les adultes.
Biologie-éthologie :
Espèce hermaphrodite synchrone. Elle est souvent aperçue seule ou par 2. Nage calmement, souvent très proche d’abris dans la roche. Son territoire, plus vaste que celui des petits Serrans (de la même famille, donc) donne l’impression qu’il est moins jalousement gardé.
Biogéographie et écologie :
Toutes les Caraïbes, et depuis le nord de la Floride jusqu’au nord du Brésil. Commun dans les Antilles françaises. Fréquente les milieux rocheux et coralliens peu profonds, et semble éviter les secteurs sédimentaires dont les mangroves. Semble un bon indicateur de milieux corallien non dégradés.
Thomas Menut(Fondation Biotope),
2019
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