F66-17 - Chenopodietum muralis Braun- Blanq. & Maire ex Braun- Blanq. 1936

Prodrome des végétations de France décliné (PVF2)

Synécologie

Friche assez fortement nitrophile thermophile des substrats très minéralisés (tas d’engrais fécaux, d’ordures…).

Nom cité du syntaxon

Chenopodietum muralis Braun-Blanq. 1936 (Prodrome Groupements Vég. 3 : 13).

Synonymes

Chenopodietum muralis Braun-Blanq. & Maire 1924 (Bull. Soc. Bot. France 68, session tenue au Maroc : 36) nom. inval., Chenopodietum muralis Braun-Blanq. 1931 (Comm. SIGMA 9 : 37) nom. inval. (art. 2b, 7) ; Polygono arenastri - Chenopodietum muralis Mucina 1987 (Folia Geobot. Phytotaxon. 22 (1) : 16) nom. illeg. (art. 22).

Type nomenclatural

Neotypus nominis : rel. 15 du tab. in Braun-Blanquet (1978, Doc. Phytosociol., NS, II h.t.).

Physionomie

Friche riche en espèces, moyennement à assez dense, d’optimum estival à tardi-estival, dominée par Chenopodium murale, C. opulifolium, C. album, Hordeum murinum subsp. leporinum, Polygonum aviculare ; illustration in Oberdorfer (1953-54 : Abb. 3).

Combinaison caractéristique d'espèces

Chenopodium murale, C. album, C. opulifolium, Sonchus oleraceus, Xanthium spinosum.

Variations

- sisymbrietosum irionis Braun-Blanq. in Braun-Blanq. et al. 1952 (Les groupements végétaux de la France méditerranéenne : 59, = typicum), différencié par le taxon éponyme, Chenopodium vulvaria, C. ambrosioides, Hyoscyamus albus… ;
- atriplicetosum tataricae Braun-Blanq. in Braun-Blanq. et al. 1952 (Les groupements végétaux de la France méditerranéenne : 59), typifié par le rel. 36 (neotypus nominis) du tab. in Braun-Blanquet (1978, Doc. Phytosociol., NS, II h.t.), différencié par Atriplex tatarica, indiquant des substrats enrichis en sel au niveau de sites littoraux.

Synchorologie

- territoires d’observation : syntaxon euryméditerranéen aperçu au Maroc (Braun-Blanquet & Maire, 1924) puis décrit d’Espagne, d’Italie, des Balkans et du Midi français (Braun-Blanquet, 1931, 1936 ; A. de Bolòs, 1950 ; Braun-Blanquet et al., 1952 ; Oberdorfer, 1953-54 ; Ocaña Garcia, 1958 ; Braun-Blanquet, 1978 ; Brullo & Marceno, 1985…) jusqu’en Bourgogne méridionale (Robbe, 1993 ; Royer et al., 2006) et Alsace (Braun-Blanquet, 1978) ;
- sous-associations ou variantes géographiques : -.

Axes à développer

Étude en France non méditerranéenne, notamment en Bourgogne et régions voisines pour confirmer le syntaxon que Quantin (1947) décrit sous ce nom, très différent de celui de Braun-Blanquet (voir tableau 6, col 67) ; il pourrait correspondre à une association originale.

Bibliographie

 de Foucault B., 2012. Contribution au prodrome des végétations de France : les Sisymbrietea officinalis Korneck 1974. J. Bot. Soc. Bot. France, 58 : 55-116. (Source)

Braun-Blanquet J. & Maire R., 1924

Braun-Blanquet J. et al., 1952

Braun-Blanquet J., 1931, 1936, 1978

Brullo S. & Marceno C., 1985

de Bolòs A., 1950

de Foucault B., 2013

Oberdorfer E., 1953-.54

Ocaña Garcia M., 1958

Quantin A., 1947

Robbe G., 1993

Royer J.-M., Felzines J.-C., Misset C. & Thévenin S. 2006. Synopsis commenté des groupements végétaux de la Bourgogne et de la Champagne-Ardennes. Bull. Soc. Bot. Centre-Ouest, n° sp. 25 : 1-394.