Buxenion sempervirentis Gamisans 1977 (Prodrome des végétations de France décliné (PVF2))

Buxenion sempervirentis Gamisans 1977

Cyclamino repandi-Fraxinenion orni Gamisans in Renaux, Timbal, Gauberville, R. Boeuf, Thébaud, Bardat, Lalanne, J.-M. Royer & Seytre 2019

Prodrome des végétations de France décliné (PVF2)

Synécologie

Communautés mésophiles à tendance thermophile de la Corse schisteuse. Le Stellario montanae-Buxetum sempervirentis constitue la transition vers le Cyclamino repandi- Fraxinenion orni Gamisans in Renaux, Timbal, Gauberville, R. Boeuf, Thébaud, Bardat, Lalanne, J.-M. Royer & Seytre 2019.

Nom cité du syntaxon

Buxenion sempervirentis Gamisans 1977 (Phytocoenologia 4 (3) : 361).

Type nomenclatural

Cardamino chelidoniae-Buxetum sempervirentis Gamisans 1977 désigné dans Gamisans 1979 (Ecologia mediterranea, 4 : 33-44).

Combinaison caractéristique d'espèces

Différentielles par rapport au Cyclamino repandi-Fraxinenion orni : Allium ursinum, Buxus sempervirens, Carex digitata, Galium odoratum, Geranium lucidum, Taxus baccata et Vicia cracca. La constance de Vicia cracca est probablement due au caractère très ouvert et dégradé de ces forêts. Anemone hepatica est une bonne différentielle par rapport au Cyclamino repandi-Fraxinenion orni, même si elle se retrouve dans d’autres forêts corses, de même que Galium odoratum.
Allium pendulinum, Arenaria bertolonii, Cardamine chelidonia, Cerastium soleirolii, Cymbalaria hepaticifolia, Galium corsicum, Hypochaeris robertia, Poa balbisii ou Stellaria nemorum subsp. montana sont des caractéristiques exclusives de certaines associations. Fraxinus ornus et surtout Quercus pubescens sont parfois présents mais sont à leur optimum dans le Cyclamino repandi-Fraxinenion orni Gamisans in Renaux et al in Renaux, Timbal, Gauberville, R. Boeuf, Thébaud, Bardat, Lalanne, J.-M. Royer & Seytre 2019

Remarques

L’art. 29b prévoit en principe de considérer comme illégitimes (nom. illeg.) les syntaxons forestiers dont le nom ne serait pas constitué d’une espèce de la strate dominante et d’un recouvrement supérieur à 25%. Il convient alors de proposer un nom nouveau (nom. nov.). L’espèce choisie pour compléter le nom doit l’être parmi les espèces recouvrantes de la strate dominante. Or, il n’est pas possible de trouver d’arbre qui soit suffisamment recouvrant dans les relevés du type d’alliance, qui correspond sur le terrain à des forêts dégradées, très ouvertes. Cette disposition de l’ICPN ne semble donc pas pouvoir s’appliquer ici.

Bibliographie

Renaux B., Timbal J., Gauberville C., Boeuf R., Thébaud G., Bardat J., Lalanne A., Royer J.-M. & Seytre L., 2019. Contribution au prodrome des végétations de France : les Quercetea pubescentis Doing-Kraft ex Scamoni & H. Passarge 1959. Doc. phytosoc., série 3, 10 : 41-136. (Source)