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Ces pelouses sablo-calcaires se situent sur un coteau qui domine le lac de Soings, au Nord-Ouest.
Le versant exposé au Sud est constitué par des faluns qui affleurent également dans le secteur dit du Petit Lac, plus plat.
La partie sommitale a été modifiée par une carrière mais les terrains remaniés sont constitués par le même matériau géologique que le coteau. Ces déblais ont donc été recolonisés par la même flore que les parties non remaniées.
Le sable reste relativement mobile (pente, vent, lapins) et la végétation discontinue sur au moins un tiers de la zone. Sur le reste, on observe une certaine densification de la strate graminéenne.
Outre une composition floristique typique et diversifiée, ces pelouses sablo-calcaires présentent l’intérêt d’être les seules connues de la Sologne tout du moins en bon état de conservation. En effet, les faluns sont largement mis en culture. Des stations fragmentaires existent de manière dispersée dans le secteur compris entre Contres et Soings mais elles sont le plus souvent de petite taille et en mauvais état.
Ces terrains n'ont fait l'objet d’aucune mise en valeur particulière. La principale menace est liée à la proximité du bourg de Soings. On peut craindre une urbanisation des parties les plus planes en pied de coteau et une colonisation lente par le Genêt à balais et le Robinier faux acacia. De même le dépôt de matériaux et de déchets horticoles peut être problématique. A noter, sur le site la redécouverte en 2013 de l'Orobanche des sables (Phelipanche arenaria). Cette espèce, très rare en région Centre, est connue sur le site depuis 1834 (LEFROU J., 1838). Il s'agit de la seule station connue de Sologne, les autres stations étant majoritairement Ligériennes.
Cette zone abrite la nidification de Huppe fasciée.
Dans les années 80, une station de Nielle des blés (Agrostemma githago) était présente sur ce site. Elle a disparu mais une seconde station localisée à environ 500 m sur un bas-côté routier est apparue depuis. Elle n’a pu être intégrée à la ZNIEFF en raison de la distance aux pelouses et de la très faible superficie occupée. Cette seconde station est soumise à quelques éclipses.
Les contours ont été définis sur photographie aérienne et reportés sur fond IGN au 1/25 000. Les secteurs bâtis, occupés par des jardins et la partie principale de l’ancienne extraction, ont été exclus. Par contre, quelques arbres fruitiers sont probablement intégrés, la strate herbacée correspondant à l’habitat typique.
